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Rechercher : pourquoi tant de haine

  • FRANSCISCO VAN DER HOFF - CO-FONDATEUR DE MAX HAVELAAR, LE PREMIER LABEL DE COMMERCE EQUITABLE

     

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    Prêtre-ouvrier, Francisco Van Der Hoff est l'inventeur du commerce équitable

    "Lorsque nous avons créé le label Max Havelaar en 1988, avec mon ami Nico Roozen, nous n’avions pas une idée extrêmement précise de ce que pouvait être le «commerce équitable». Nous voulions un commerce alternatif, où les producteurs eux-mêmes auraient accès au marché directement, et de manière équitable, ce qui n’était pas le cas à notre arrivée.

    A l’époque, nous voulions réformer le marché, mais nous avons vite compris que notre petite taille ne nous le permettrait pas. Le problème, c’est que nous voulions un marché démocratique, mais les entreprises du nord ne sont pas favorables au fait que les petits paysans aient leur mot à dire dans les décisions commerciales."

    C’est une grosse erreur de penser que les multinationales peuvent être sociales, car par définition elles ne le sont pas. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a que des «méchants» dans les grosses entreprises mais les actionnaires demandent une productivité et une rentabilité de plus en plus importante, ce qui les oblige à réduire au maximum leurs coûts de production...

    Leur mission est différente de la nôtre. Ils sèment déjà le désordre et la confusion sur le marché international, nous devons les empêcher de venir sur le marché du commerce équitable car ça leur permet d’être encore plus néfastes ! Je parle bien sûr au niveau de la production, en revanche, au niveau de la distribution, ils peuvent intervenir mais avec des règles bien définies. La part de commerce équitable dans leur chiffre d’affaire ne doit pas représenter qu’une minuscule part uniquement destinée à blanchir leur image vis-à-vis des consommateurs !

     "Parler avec le patron de Carrefour, ce serait perdre mon temps. Seuls les consommateurs peuvent faire changer les choses."

    Francisco Van der Hoff est né Frans, dans une famille de paysans pauvres du Brabant, aux Pays-Bas, au milieu de seize frères et soeurs. Une origine qui explique le «caractère dur, tenace, têtu», décrit par son ami Jean-Pierre Blanc, directeur des cafés Malongo. Bon élève, il intègre un internat à l'adolescence, puis entre en religion, dans un monastère tourné vers l'aide aux démunis. Il part ensuite étudier la philosophie et la théologie à l'Université de Nimègue, où il découvre la contestation en cette fin des années 60. Il prend la tête de l'Union étudiante, participe à l'euphorie du mouvement et découvre la désillusion des lendemains qui déchantent.

    Ordonné prêtre, mais sans un sou et devenu persona non grata dans son pays, il s'exile à Ottawa pour enseigner. C'est là qu'il commence à s'intéresser au Chili. Il s'y rend plusieurs fois, s'installe comme prêtre-ouvrier dans une mine du Nord. Mais le coup d'État qui renverse le président Allende le contraint à fuir et il se réfugie au Mexique. «Ma vie, c'est une suite d'accidents», résume-t-il de sa voix grave de fumeur. Mais il ne se range pas davantage à Mexico. Il est renvoyé d'une usine de voitures pour activisme syndical. Pour l'éloigner autant que pour préserver sa sécurité, on l'envoie dans le diocèse d'Oaxaca. Et là, dans les montagnes de l'isthme de Tehuantepec, il comprend que sa carrière de prêtre voyageur s'arrête. On est en 1980. «Soudain, je me suis senti chez moi. Moi qui suis né "sous les vaches", c'était mon milieu naturel.» Au point de ne plus se sentir européen.

    «J'ai découvert que l'Occident ne savait pas grand-chose. J'ai absorbé beaucoup de la sagesse des indiens, une autre perception de l'homme, l'art de la survie.» Il partage la misère des Indiens zapotèques, «sa deuxième famille», dit Blanc. Avec eux, il devient caféiculteur. Il est de la réunion fondatrice de 1981 où une centaine de paysans se livre à une «analyse de la réalité» et jette les bases d'un commerce équitable, en marge du marché international, avec le minimum d'intermédiaires. C'est l'acte fondateur d'Uciri (Unión de Comunidades Indígenas de la Región del Istmo).

    La coopérative, au fonctionnement démocratique et participatif, centralise le café, organise la vente directe, utilise une partie des bénéfices pour des programmes sociaux ou éducatifs. Le padre, diplômé en économie, apporte sa connaissance des marchés internationaux.

    À la fin des années 80, quand il faut trouver des débouchés pour ce café dans les pays occidentaux, Francisco Van der Hoff s'associe à une ONG néerlandaise pour fonder Max Havelaar, du nom d'un héros de roman hollandais du XIXe siècle qui dénonçait l'exploitation coloniale dans les Indes néerlandaises. Il amorce la diffusion du café de la coopérative, sur un modèle qui essaimera dans d'autres pays.

    Aujourd'hui, il n'a plus de rôle actif au sein d'Uciri, mais vit toujours dans sa petite maison à Buenavista. Il continue de donner des conseils, sur l'organisation comme sur le business. «Il a toujours été là pour nous aider», note Celso Eleuterio Cabadilla, responsable des exportations de la coopérative.

    http://www.neo-planete.com/2010/10/28/frans-van-der-hoff-le-padre-revolte-3/

    http://www.planete-responsable.com/node/813

    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/310961/francisco-van-der-hoff-prendre-le-parti-des-pauvres

  • POSITION DE MONDE SANS GUERRES INTERNATIONAL PAR RAPPORT AU TRAITE DE NON-PROLIFERATION

    Au sujet de la conférence du TNP.PDF

    En Mai 2010 s'ouvrira à New York la conférence quinquennale de révision du Traité de Non Prolifération Nucléaire. Cela fait maintenant 40 ans que ce traité est entré en vigueur et bien qu’il compte actuellement 189 pays membres, l’Inde, le Pakistan et Israël ne l’ont pas signé. La Corée du Nord, qui l’a d’abord ratifié, l’a ensuite violé et s’est finalement retirée du traité en 2003.

    On parle souvent du traité en terme de ses 3 piliers : désarmement, non-prolifération et usages pacifiques de la technologie nucléaire comme s’ils avaient tous la même importance alors que le traité se nomme traité de non-prolifération. Le traité donne aussi une reconnaissance spéciale aux 5 pays qui possèdent l’arme nucléaire, leur donnant en quelque sorte le droit d’avoir ces armes.

    En 1996, la Cour Internationale de Justice a émis un avis consultatif déclarant que l’utilisation ou la menace d’utiliser des armes nucléaires violerait plusieurs articles de droit international, y compris les Conventions de Genève, les Conventions de La Haye, La Charte des Nations Unies, et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

     

    A la lumière de ce qui précède, Monde sans Guerres et sans Violence :

    1. Dénonce l’hypocrisie des 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU qui croient avoir une sorte de droit inaliénable à posséder des armes nucléaires et qui, depuis la fin de la Guerre froide, ont fait peu ou aucune tentative pour remplir leurs obligations de désarmer suivant l’article 6 du traité.

    2. Dénonce en particulier les USA et leurs alliés, qui menacent par la guerre et l’utilisation d’armes nucléaires des pays qu'ils déclarent comme étant des « états voyous ».

    3. Dénonce le Pakistan, l’Inde et la Corée du Nord pour le fait de dépenser des milliards de dollars sur les maigres revenus de leurs pays pour développer la technologie nucléaire au prix de la souffrance de leurs peuples.

    4. Dénonce Israël pour le fait de déstabiliser toute la région du Moyen Orient en possédant des armes nucléaires, et dénonce les USA pour le fait de leur avoir procuré la connaissance nécessaire pour les développer en violation de l’article 1 du traité.

    5. Dénonce les pays de l’OTAN pour le fait d’établir des armes nucléaires américaines en terre étrangère en violation des articles 1 et 2 du traité.

    De plus, Monde sans Guerres et sans Violence :

    1. Déclare que le TNP est un échec, ayant échoué à produire le désarmement nucléaire et la non-prolifération exigés par la population de la planète.

    2. Appelle tous les Etats à commencer immédiatement des négociations pour une Convention sur les Armes Nucléaires, rendant le TNP obsolète.

    3. Appelle les pays de l’OTAN qui hébergent des armes nucléaires des USA à les rendre.

    4. S’engage à travailler conjointement avec toutes les autres organisations travaillant à l’élimination des armes nucléaires qui partagent la méthodologie de la non-violence et de la non-discrimination.

    5. Appelle les gens de la planète à se joindre à des mobilisations massives entre le 1er et le 9 mai, pour éveiller la conscience de la conférence du TNP dans les médias du monde et pour faire pression sur leurs hommes politiques et diplomates nationaux afin qu’ils travaillent pendant la conférence de New York avec une disposition réelle à négocier de bonne foi pour faire finalement ce que l’opinion publique exige : désarmer maintenant. Ce message s’est manifesté de façon éclatante entre le 2 octobre 2009 et le 2 janvier 2010, lorsque la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence a apporté ce message de désarmement à 100 pays du monde.