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Rechercher : pourquoi tant de haine

  • UMOJA, LE VILLAGE FONDE PAR LES FEMMES

     

    Pour écouter 2 interview de ces femmes sur RFI : http://www.rfi.fr/lffr/articles/083/article_1271.asp

    Sur Facebook : http://www.causes.com/causes/115133?as_id=160464&as_type=Sharing&

    UMOJA.jpg

    De 1970 à 2003, 1600 femmes ont été violées par des soldats britanniques en stationnement dans le nord du Kénya. Se sentant déshonorés les maris ont battu et répudié leurs femmes. Pour survivre, certaines femmes se sont regroupées et ont créé UMOJA, le village interdit aux hommes. Depuis sa création, le village subit les attaques des hommes, jaloux du succès des femmes.

    UMOJA veut dire UNITE en Swahili

    Il y a dix ans, un groupe de femmes est venu s'installer sur un terrain d'herbes sèches abandonné et a fondé le village d'Umoja qui veut dire "unité" en Swahili.

    Ces femmes avaient toutes été violées par des soldats britanniques et abandonnées par leurs maris qui prétendaient qu'elles avaient jeté la honte sur leur famille et leur communauté.

    Abasourdie par l'histoire de ces femmes violées et abandonnées, Rebecca Lolosoli décida à l'époque qu'aucun homme ne serait autorisé à vivre dans ce village construit de manière traditionnelle en cercle, fait de cases de boue et de bouse de vache séchée, et situé non loin de la réserve nationale de Samburu, très prisée des touristes. Et ce qui était un petit groupe de femmes sans toit, à la recherche d'un endroit pour vivre, est devenu un village florissant.

    Les quelque quarante femmes qui y vivent ont créé un centre culturel et un camping qui marche très bien. En outre, la réputation du village est telle que de nombreuses femmes de tout le pays viennent y rechercher de l'aide, si bien qu'il a fallu embaucher des hommes pour aller chercher le bois nécessaire à la cuisine, tâche habituellement dévolue aux femmes.

    Dans un moment de dépit, les hommes de la tribu ont construit leur propre village juste en face, mais n'ont pas réussi, comble d'ironie, à attirer les touristes dans leur propre camping. Les femmes, de leur côté, ont si bien mené leur entreprise qu'avec le revenu du camping et des produits artisanaux qu'elles vendent aux touristes, elles ont pour la première fois envoyé leurs enfants à l'école, acheter des vêtements neufs, améliorer leur alimentation et surtout refuser les excisions et les mariages précoces pour leurs filles. Leur succès cependant a attisé la jalousie des hommes et Rebecca a reçu de nombreuses menaces de mort. (…)

    Sebastian Lesinik, le chef du village masculin, s'étrangle quand on lui parle d'Umoja. "L'homme est la tête et la femme le cou. Or une tête ne peut pas demander à un cou de donner son avis", avance-t-il pour expliquer sa vision de la place des femmes dans le couple. Porte-parole de son village, il n'accepte pas que des trouble-fête telles que Rebecca remettent en cause les fondements mêmes de la culture de sa communauté.

    "Il arrive parfois que des maris viennent à Umoja demander à leurs ex-épouses de revenir avec eux, mais la majorité d'entre elles refuse. Les femmes d'ici ne disent pas qu'elles n'ont pas besoin d'hommes, elles apprécient leur présence en tant qu'ami et cela suffit", ajoute Béatrice, l'institutrice du village.

    Il n'empêche, c'est grâce à l'attitude de ces femmes que le parlement Kényan va bientôt débattre d'une série de projets de lois susceptibles d'améliorer la condition féminine. Si ces textes sont adoptés, "elles auront le droit de choisir leur mari, pourront exiger réparation en cas de harcèlement sexuel, refuser l'excision et poursuivre les violeurs en justice.

    UMOJA2.jpg

    REBECCA LOLOSOLI, la fondatrice et chef du village, nous explique : « Dans la communauté Samburu, la femme n’a pas le droit à la parole. Elle fait tout le travail pendant que l’homme mange puis dort à l’ombre d’un arbre et boit de la bière traditionnelle. Elle n’a pas le droit à la propriété. C’est elle qui constitue la propriété de son mari ».

    Rebecca Lolosoli poursuit son action. Elle a été récemment invitée par l'ONU à venir participer à une conférence et au sommet africain des collectivités locales, Africités, se tenant cette année à Nairobi, au Kenya. Rebecca y a rejoint une délégation de femmes et eu l’occasion unique de rencontrer les décideurs du gouvernement et de la communauté internationale afin d’améliorer le quotidien des femmes d’Umoja et d’ailleurs.

    Méliane, jeune femme de 26 ans, est arrivée à Umoja avec ses deux enfants pour fuir son mari qui la battait. Elle est désormais heureuse mais son mari a décidé de la reprendre morte ou vive.

    UMOJA3.jpg

    Lokaitip, l’un des watchmen nous raconte : «J’ai tout perdu et j’ai décidé de travailler pour les femmes d’Umoja car elles sont justes. Les autres hommes ne m’adressent plus la parole et me traitent de femme car je travaille pour elles. Cela m’importe peu : je les protégerai corps et âme».

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    MANTA PRODUCTION a réalisé le documentaire qui dure 52 minutes http://www.umoja-film.com/UMOJA,_LE_FILM/Accueil.html

    Jusqu’à présent, hormis l’invitation de Rebecca au sommet Africités, nous avons, en commercialisant des produits à l’image du village, financé le salaire annuel de l’institutrice de l’école et procuré 300 cartes de votes aux femmes Samburu. La principale source de revenus du village est le tourisme. Le meilleur moyen de soutenir Umoja est donc de s’y rendre. Contactez-nous pour préparer votre voyage.

    http://www.umoja-film.com/UMOJA,_LE_FILM/Aide_au_village.html

    Vous pouvez aussi soutenir le village d’Umoja en vous procurant des photos et cartes à l’effigie du village ou de l’artisanat des habitantes. Une partie des profits est destinée au village (association Umoja Uaso Women Group), les sommes distribuées permettant à la communauté de couvrir les frais de santé (médicaments, hospitalisation) et d’éducation (livres et manuels scolaires, salaire de l’instituteur).

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    Visitez le site des habitantes d’Umoja
    http://www.umojawomen.org/sitemap.htm

    Umoja Uaso Women’s Group est l’association des femmes du village d’Umoja. Elle promeut les droits de la femme dans la région Samburu.

  • 02 OCTOBRE 2007 - DISCOURS A LA TOUR EIFFEL

    JOURNEE DU 2 OCTOBRE DECLAREE

    JOURNEE MONDIALE DE LA NON-VIOLENCE

    PAIX6.jpg

     

    Que peuvent une poignée d’humanistes contre un système mondial violent qui semble si bien organisé et qui est armé jusqu’aux dents ? Aujourd’hui les forces qui nous sont opposées semblent disproportionnées.

    Pourtant la violence écoeure déjà une majorité de gens. Nous sommes :

    ECOEURES PAR LA VIOLENCE PHYSIQUE : la guerre, la torture, les passages à tabac,…Ecoeurés pour donner un exemple, par la façon dont les autorités en Birmanie ont emprisonnés, frappés jusqu’à tuer des moines qui manifestaient de façon non violente. Nous profitons d’ailleurs de ce rassemblement pour rendre hommage et saluer la résistance non-violente du peuple birman contre son gouvernement criminel.

    ECOEURES PAR LA VIOLENCE ECONOMIQUE, écoeurés de voir le mur de la honte qu’érige l’Europe autour de ses frontières, un mur qui tue aujourd’hui tout autant qu’a tué le mur de Berlin tant décrié alors.

    ECOEURES PAR LA VIOLENCE SOCIALE, comment supporter les milliers de personnes sans toit ? les personnes mortes de froid chaque hiver ? le fait que 90% de la planète soit dans la survie pour 10% qui vivent dans l’opulence ?

    ECOEURES PAR LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE, par le matraquage des media qui nous disent ce qu’il faut penser, comment il faut se sentir, ce qu’il faut consommer. Ecoeurés des pressions sur le lieu de travail. Combien de suicides ? Combien de personnes sous anxiolytiques ?

    ECOEURES PAR LA VIOLENCE RELIGIEUSE, de ces chefs religieux qui ne s’opposent pas ouvertement à la violence, qui se taisent ou la fomentent. Nous sommes écoeurés de cette étroitesse d’esprit qui fait que la diversité de croyances est vue comme un mal à détruire.

    PAIX3.jpgMais comment serait le monde si à la place d’un Georges Bush à la tête des USA, il y avait un Martin Luther King ? Comment serait le monde si à la place d’un Vladimir Poutine, il y avait un président imprégné de la pensée de Tolstoï ? Comment serait le monde si à la place d’un Tony Blair, il y avait une personne de la stature de Gandhi ?

    Comment serait le monde si à la place d’un Nicolas Sarkozy, il y avait un président si respectueux de la vie, de la Terre-Mère et de ses habitants, comme l’est le Président de Bolivie Evo Morales ? Evo Morales qui est pour nous la personne qui devrait obtenir le Prix Nobel de la Paix pour avoir annoncé courageusement au monde que la Bolivie renonçait définitivement à la guerre comme moyen de résoudre les conflits et allait inscrire ce principe dans sa Constitution.

    Nous affirmons aujourd’hui avec totale certitude et en pleine responsabilité que la violence à un long passé mais n’a aucun avenir. La non-violence a par contre un passé très récent, mais a devant elle un avenir illimité.

    PAIX4.jpgComme l’a dit Silo au cœur de la Cordillères des Andes en mai 2004 : « Oui il y aura la paix et on comprendra par nécessité qu’une nation humaine universelle commence à se dessiner »

    Mais prenons un moment pour imaginer cette Nation Humaine Universelle… Nous passons souvent pas mal de temps absorbé par les images de ce système noir et violent. Prenons ne serait-ce qu’un instant pour imaginer cette NATION HUMAINE UNIVERSELLE :

    Comment seraient les relations entre les peuples ? Comment seraient les relations de voisinage ? Comment serait notre vie quotidienne ? Comment serait l’éducation ? Comment serait la santé ? Comment serait la relation avec la nature ?

    Serons-nous un jour comme ce personnage d’une nouvelle écrite Guillermo Sullings, ce grand-père ou cette grand-mère en train de raconter à ses petits enfants comment se produisit le grand changement ? Comment ce système supposé parfait et indestructible, annoncé comme la fin de l’histoire, l’aboutissement du progrès humain, s’effondra de lui-même, comme s’effondra quelques années auparavant le système soviétique, lui aussi supposé monolithique ?

    Laissons-nous imaginer librement, sans censure, ce que nous voulons vraiment pour les habitants de cette petite planète bleue…

    Probablement allons-nous nous rendre compte que cette Nation Humaine Universelle est déjà dans notre cœur. Elle existe déjà au fond de nous et attendait patiemment son heure. Maintenant elle veut naître au monde.

    Ce n’est pas un rêve. Et nous pouvons maintenant accélérer le cours des choses en nous appuyant sur le pilier de la non-violence active.

    Car la non-violence est surtout active. Elle n’est pas passive. Ce n’est pas le pacifisme. Le pacifisme est bien, « Peace and love », c’est mieux que d’être violent… Mais la non-violence est surtout action, ce n’est pas simplement dénonciation. La non-violence est action révolutionnaire, action de transformation de la société.

    Bien sûr il y a la dénonciation de l’injustice, la non collaboration avec la violence. Mais la non violence active va plus loin que ça, elle fait un pas de plus. Elle est surtout construction. Construction d’une nouvelle société non violente. C’est un engagement personnel et social révolutionnaire à travers une méthodologie d’action nouvelle.

    PAIX5.jpgAujourd’hui pour la 1ère fois, le 2 octobre est déclaré journée mondiale de la non-violence par les Nations Unies. C’est certain que les humanistes du monde entier vont transformer cette journée en la journée la plus importante de l’année. Mais, en y réfléchissant un peu, un seul jour dans l’année, c’est un peu pauvre ! Une journée de la non-violence pour 364 jours de violence !

    Il me semble que nous tous ici, voulons intégrer la non-violence en nous-mêmes l’incorporer comme une attitude personnelle, comme une façon d’être, comme un engagement social. Faisons en sorte que ce soit la dernière fois qu’il y ait une seule journée de la non-violence dans l’année et mettons toute notre force, tout notre cœur pour qu’à partir d’aujourd’hui il y ait 365 journées de non-violence dans l’année.

  • RAPPORT MSG : CONFERENCE DU TNP A NEW-YORK

    Rapport de Monde Sans Guerres depuis la conférence du Traité de Non Prolifération à New York


    10 mai 2010

    français.jpgINTRODUCTION
    En février 2010, après la fin de la Marche mondiale, une liste mail a été créée et ceux intéressés par le thème du TNP ont été invités à s’y inscrire.
    Le calendrier d’événements à NY était le suivant :
    30 Avril et 1st Mai – conférence des ONG
    2 Mai – Marche dans New York vers les bâtiments de l’ONU
    3 Mai – 2h Mai – conférence du TNP à l’ONU
    4 Mai – Présentation du documentaire de MSG à l’intérieur et à l’extérieur de l’ONU
    8 Mai – Réunion Annuelle de Abolition 2000
    Notre but cette année était de remplir notre engagement fait pendant la MM que MSG remette à l’ONU la Flamme de l’Abolition qui a voyagé autour du monde, de projeter pour la première fois le documentaire sur la MM, et de promouvoir le livre de la MM, dont une version provisoire a été apportée d’Espagne et distribuée.

    DELEGATION
    46 amis de 16 pays ont demandé à se joindre à la délégation à l’ONU, en plus des amis présents au premier week-end.
    Finalement nous étions plus ou moins 15 personnes d’Italie, Irlande, République tchèque, Pérou, Royaume Uni, Pologne, Belgique, Canada et USA. L’expérience d’être ensemble pendant quelques jours a été très utile pour renforcer les liens entre nous et « l’esprit de corps » de MSG.
    La délégation a été presque entièrement logée dans les maisons d’humanistes à New York. En plus de réduire les frais, cela a permis d’approfondir l’amitié et d’échanger entre amis de différents pays.

    ACTIVITES
    Conférence des ONG
    Notre intention était de donner un atelier et une projection dans la conférence des ONG, de participer à la Marche du 2 mai, et de donner un autre atelier et projection à l’ONU.
    Finalement nous avons eu un espace pour montrer le documentaire de la MM et ont assisté à cette projection surtout nos propres gens. Cependant ceux d’entre nous qui y ont assisté ont été très touchés par le documentaire.
    Pendant la conférence des ONG MSG était aussi très visible parmi les bénévoles disponibles pour aider les gens pour les informer et les enregistrer. Ceci a été apprécié par les organisateurs de la conférence.

    Marche du 2 Mai
    Pendant la MM nous avons transporté 2 torches de bois fabriquées en nouvelle Zélande. Ces torches ont été utilisées lors de nombreux événements institutionnels de la MM, notamment pendant le Sommet des Prix Nobel à Berlin. Elles ont été allumées avec une torche qui venait d’Hiroshima.
    Notre engagement avec les torches était de les apporter à New York pour la conférence du TNP. Les organisateurs de la marche ont fait un événement au début de la marche dans lequel le Maire Akiba d’Hiroshima a parlé. 5 torches faisaient partie de la marche, y compris les 2 torches de la MM et le porte parole de la MM, Rafa de la Rubia, était présent sur l’estrade avec le logo de MSG clairement visible.
    La MM et MSG étaient clairement visibles pendant la marche, avec des gens portant de nombreux drapeaux et banderoles venus de différents pays.

    A la fin de la marche, Rafa a fait partie d’une petite délégation qui a été rendre visite à Sergio Duarte, Haut Commissaire au désarmement de l’ONU. Rafa a pu parler de la MM et expliquer sa signification. La torche que Rafa a apportée de Punta de Vacas à la fin de la MM restera conservée à l’ONU à New York dans le bureau de Sergio Duarte.

    CONFERENCE DU TNP
    En février, nous avons cherché à avoir un espace dans une salle spécialement dédiée aux ONG pour montrer le documentaire de la MM et donner un atelier. A cette période il n’y avait plus de disponibilité et nous avons donc mis l’énergie à chercher un lieu à l’extérieur de l’ONU.
    Une semaine avant la conférence nous avons découvert que la salle des ONG était disponible le mardi 4 mai et nous l’avons donc réservée. Cependant il est apparu que cela tombait en même temps qu’une réunion organisée par les Maires pour la Paix dans une autre salle, donc l’assistance à notre événement n’a pas été bonne, avec seulement 2 personnes qui n’étaient pas reliées à MSG.

    Cependant, pour mettre ceci dans son contexte, lors d’un événement organisé par PNND avec la présence du secrétaire général de l’ONU, seulement 20 personnes environ ont assisté.

    Projection du Documentaire
    Pendant la marche du 2 mai, nous avons distribué 500 flyers invitant à un événement le 4 mai dans lequel nous projetions le documentaire de la MM. Les New-yorkais ont aussi contacté les personnes qui avaient été impliqués avec eux dans la MM.
    Mardi soir, après la journée passée à l’ONU, nous avons projeté à nouveau le documentaire. Le public était d’environ 15 personnes.
    Après la projection a eu lieu un échange et les amis de New York ont invités chacun à s’impliquer dans MSG aux USA.
    Assemblée Générale Mondiale de Abolition 2000.
    L’Assemblée générale d’Abolition 2000 s’est tenue dimanche 8 mai toute la journée. Environ 80 représentants d’organisations anti-nucléaires y ont pris part.

    Pendant la confirmation du Conseil Global, Tony Robinson de MSG a été invité à faire partie du Conseil Global et cette invitation a été acceptée. Cette inclusion est en attente de ratification par l’Equipe de Coordination Mondiale nouvellement élue après consultation de tous les membres de droit.

    RELATIONS
    Avec le temps, et en particulier à partir du travail fait avec la MM, MSG a développé quelques bonnes amitiés avec d’autres personnes dans le monde anti-nucléaire. Un bon nombre d’amis étaient présents à New York et nous avons pu remercier ces personnes pendant l’Assemblée d’Abolition 2000.
    Une mention spéciale doit être faite de l’organisation française ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire) et son président Jean marie Matagne qui a participé à la MM en France, a assisté à la projection de notre documentaire à l’ONU et a ensuite recommandé que MSG rejoigne le Conseil Global d’Abolition 2000.

    AU SUJET DE LA CONFERENCE DU TNP
    En synthèse, nous voyons qu’il est difficile d’imaginer que le processus de l’ONU pour éliminer les armes nucléaires réussisse. Le processus du TNP est faussé et même pas tous les états nucléaires ne sont présents aux réunions ; l’impression est que malgré les déclarations en faveur du désarmement nucléaire faites par le Secrétaire Général de l’ONU, il n’y a pas de réelle volonté d’avancer dans cette direction. L’appel des organisations anti-nucléaires pour une Convention sur les armes nucléaires afin d’éradiquer les armes, selon les lignes du traité d’interdiction des mines, semble être impératif et devrait être fait immédiatement en incluant toutes les nations. Ceci est le but d’Abolition 2000.

    La campagne ICANW.org semble être une excellente campagne qui peut être chaudement soutenue par MSG. Le 5 juin, il y a une Journée Mondiale d’Action pour l’Abolition des Armes Nucléaires et pour une Convention sur les Armes Nucléaires ; il pourrait être intéressant que MSG participe à l’organisation de quelques événements (http://www.nuclearabolition.org/)
    Il est clair aussi que le processus d’élimination des armes nucléaires est voué à l’échec à moins qu’il n’y ait un mouvement social d’une puissance suffisante pour pousser à l’éradication des armes nucléaires et c’est ici que MSG entre en jeu. Pour MSG les armes nucléaires ne sont pas la seule préoccupation mais il serait bon que tous nos militants soient conscients des thèmes et il serait bon que MSG adhère à la campagne ICANW.org comme une partie de nos activités à venir.


    Une observation finale, la composition générationnelle du mouvement pacifiste et anti-nucléaire est surtout faite de personnes âgées et de très peu de jeunes. 2tant donné que des appels pour l’environnement, le réchauffement climatique etc. sont beaucoup plus acceptés parmi les jeunes, peut-être serait-ce une bonne idée pour MSG d’essayer de relier l’industrie de l’armement et les dommages environnementaux en plus des dommages humains.