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Rechercher : pourquoi tant de haine

  • AFRIQUE DU SUD : L'OPEN MOSQUEE

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    Source : http://www.20minutes.fr/monde/1446431-20140919-afrique-sud-mosquee-ouverte-homosexuels-ouvre-portes-cap

    L'OPEN MOSQUEE en Afrique du Sud, une mosquée ouverte à tous, qui veut également traiter les femmes et les chrétiens sur un pied d'égalité...

    * Une mosquée ouverte aux homosexuels, traitant les femmes et les chrétiens sur un pied d'égalité, a ouvert ses portes vendredi au Cap, sans aucun incident majeur, malgré des menaces de manifestations hostiles.

    * L'«Open Mosque» (Mosquée ouverte) était cependant plus largement remplie de journalistes que de fidèles pour cette toute première prière du vendredi (19 sept 2014). Des forces de police étaient positionnées près de l'édifice, et les quelques protestataires musulmans se sont contentés de cris hostiles comme «Vous irez en enfer».

    * «Nous mettrons fin à ça, de n'importe quelle manière», a lancé l'un des manifestants à l'AFP devant la modeste mosquée, un ancien atelier de tôlerie coincé entre deux garages automobiles dans un quartier du Cap.

    «On m'a menacé de me castrer, de me décapiter, de me pendre par les pieds»

    * Taj Hargey, né en Afrique du Sud mais directeur du Centre d'éducation musulman d'Oxford, est le fondateur de la «Mosquée ouverte», qu'il voit comme «une révolution religieuse», qui doit s'inscrire dans la lignée de la révolution politique que fut la prise de pouvoir par Nelson Mandela en 1994, après des décennies d'un régime de ségrégation raciale.

    * Dans son premier prêche, ce théologien a condamné la tension croissante dans le monde entre Musulmans et Chrétiens, qu'il a attribuée à «la théologie pervertie» de pays comme l'Arabie Saoudite ou le Pakistan, qui fournissent selon lui le terreau où poussent les groupes fanatiques comme l'organisation de l'Etat Islamique ou Boko Haram au Nigeria.

    * Après la prière, Taj Hargey a assuré aux journalistes avoir été l'objet de menaces physiques et psychologiques lorsqu'il a a annoncé son projet. «On m'a menacé de me castrer, de me décapiter, de me pendre par les pieds. Mais l'Afrique du Sud a la Constitution la plus libérale du monde, ils ne pouvaient pas nous empêcher d'ouvrir aujourd'hui».

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    La tolérance religieuse est ancrée dans la culture nationale

    * Minée par la violence criminelle et parfois politique et sociale, l'Afrique du Sud est paradoxalement un pays où la tolérance religieuse et la cohabitation harmonieuse entre toutes les confessions sont ancrées dans la culture nationale.

    * L'Afrique du Sud est un pays majoritairement chrétien, où coexistent de multiples églises, mais compte une minorité de 737.000 musulmans, soit 1,5% de la population, essentiellement d'origine indienne, selon des chiffres du centre de recherche PEW.

    * En Grande-Bretagne, Taj Hargey avait lancé une campagne pour bannir la burqa.

  • POUR LA PAIX AU PROCHE-ORIENT

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    http://www.ujfp.org/

     

    L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) a été fondée à Paris en avril 1994-lors de la fête de Pessah 5754 - comme section de l’Union Juive Internationale pour la Paix (UJIP) disparue depuis. Elle est aujourd’hui membre de la Fédération des Juifs européens pour une Paix juste (EJJP). Conscients de nos histoires,nous assumons notre rôle d’agir pour "créer un monde meilleur".

    Le sionisme a abouti à la création de l’État d’Israël qui nie le peuple palestinien et ses droits.

    Le conflit entre Israéliens et Palestiniens ne peut donc être résolu qu’en mettant un terme à la domination d’un peuple par un autre, par la mise en œuvre du droit à l’autodétermination pour le peuple palestinien et du droit à créer son propre État indépendant. Aucune solution juste et durable n’est possible sans un retrait total d’Israël de tous les territoires qu’il occupe depuis 1967 et sans le droit au retour des réfugiés palestiniens.

    La forme étatique que les peuples de la région établiront dépendra de leur volonté et de l’évolution de leurs relations. Nous militons pour qu’elles évoluent dans le sens de l’égalité des droits de tous les habitants, d’une coopération mutuelle et d’une justice sociale ouvrant à la voie de la paix.

    L’UJFP regroupe des membres,Juifs ou non,qui œuvrent ensemble

    >> Pour le "vivre ensemble" en France comme au Proche-Orient

    >> Pour que des voix juives laïques et progressistes se fassent entendre,

    >> Et sont partie prenante des combats contre tous les racismes et toutes les discriminations.

  • INDE : UN HOMME CREE DES SERVIETTES HYGIENIQUES POUR LES FEMMES

     

    Source : http://www.madmoizelle.com/serviettes-hygieniques-femmes-inde-112802

    Dans son pays, Arunachalam Muruganantham est surnommé «le Roi du tampon». Et pour cause : l’Indien a révolutionné la vie de centaine de milliers de femmes de son pays.

    S’il n’a rien d’exceptionnel dans nos pays occidentaux, l’usage de serviettes hygiéniques n’est pas une évidence ailleurs dans le monde. En Inde, par exemple, le produit était considéré il y a encore un peu comme «un luxe». Arunachalam Muruganantham, auto-entrepreneur, en a décidé autrement.

    L’histoire commence par une anecdote de la vie quotidienne. En voyant sa femme ramasser des chiffons dans la maison, Arunachalam Muruganantham lui demande la raison de son affairement et se trouve très surpris par la réponse : «Si j’achète des serviettes hygiéniques, ça veut dire que je ne pourrai pas acheter de lait pour la famille.»

    En effet, vendu à un prix inabordable au sein des économies émergentes, nombreuses sont les femmes à se passer du confort de ce produit de toilette intime.

    Soucieux d’améliorer le quotidien des femmes qui l’entoure, Arunachalam Muruganantham va alors, avec ingéniosité et persévérance, monter une entreprise de serviettes hygéniques low-cost. Une société qui permet aujourd’hui à des centaines de milliers de femmes de bénéficier d’un confort qu’elles ne connaissaient pas, tout en offrant un emploi aux Indiennes des zones rurales.

    En 2011, seuls 12% des indiennes peuvent se payer des serviettes hygiéniques. Selon une étude réalisée l’année dernière, 88% des femmes en Inde se voient dans l’obligation d’utiliser des «moyens alternatifs» pour gérer leurs règles (linge non traité, boue, sable, feuille ou papier journal…). Du côté des adolescentes, la menstruation est d’ailleurs souvent un motif d’absence scolaire. Or, ce recours limité aux serviettes hygiéniques s’avère être facteur d’infections à répétition.


    Objectif : 10 roupies le paquet au lieu de 30
    Face à ce constat alarmant, Arunachalam Muruganantham crée une machine avec un budget limité (75 000 roupies, soit 1 000 euros). En 5 étapes, l’invention permet de produire 120 serviettes par heure. L’objectif ? Démocratiser le produit en le commercialisant à bas prix. Le nouvel entrepreneur souhaite vendre 10 roupies le paquet de serviettes, là où les multinationales spécialisées les vendaient à 30.

    Le Monde raconte : « Celui qui n’est pas allé à l’école et vit sous le seuil de pauvreté à Coimbatore, petite ville dans l’État du Tamil Nadu, au sud de l’Inde, prend tellement son idée au sérieux qu’il va tenter de la concevoir de bout en bout, tests à l’appui.

    Pendant quatre années, il porte les serviettes lui-même pour vérifier leur ergonomie, utilise des poches remplies de sang de chèvre pour en constater le pouvoir d’absorption, collectionne les serviettes usagées pour les étudier et se voit finalement menacé d’être quitté par sa femme et sa mère qui le prennent pour un fou.

    La révélation vient quand il appelle des fabricants américains en se faisant passer pour un investisseur et leur demande de lui envoyer la matière première : il découvre alors qu’il s’agit de fibre végétale, qu’il doit transformer en cellulose, et non de coton, comme il l’imaginait au départ.»
       
    Un vrai défi de santé publique
    Aujourd’hui, la start-up d’Arunachalam Muruganantham compte 600 machines, capables de produire 1000 serviettes par jour dans 23 États indiens. Ce sont majoritairement des groupes de femmes des régions rurales qui acquièrent le matériel nécessaire grâce à des microcrédits ou à des ONG. Le processus entier (de la fabrication à la distribution) est ainsi réalisé par des femmes qui y gagnent un emploi mieux rémunéré que dans l’agriculture.

    Arunachalam Muruganantham, récompensé en 2009 par un prix de l’innovation, est aujourd’hui en discussion avec des entrepreneurs et des ONG de pays africains intéressés par son mode de production. À la clé : une révolution pour les femmes des pays en voie de développement.

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    INTERVIEW DE ARUNACHALAM MURUGANANTHAM A TELECHARGER

    An Indian Inventor Disrupts The Period Industry.pdf


    LIENS :

    www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=V4_MeS6SOwk#!

    http://www.fastcoexist.com/1679008/an-indian-inventor-disrupts-the-period-industry

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/02/un-indien-cree-des-serviettes-low-cost-pour-ses-concitoyennes_1728091_3234.html

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/04/16/un-entrepreneur-au-service-des-femmes