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SPIRITUALITE - Page 10

  • LES FEMMES RABBINS

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     Pauline Bebe, première femme rabbin de France

    «Les juifs libéraux sont un courant apparu en Allemagne à la fin du 17e siècle et au début du 18e siècle», explique Pauline Bebe à 20Minutes. «Ils voulaient être autant pratiquants que citoyens de leur pays, en sortant du ghetto», ajoute-t-elle. Aujourd’hui doté de 1.800.000 membres, les juifs libéraux constituent le mouvement «réformiste» majoritaire dans le monde juif.

    «Les hommes et les femmes prient côte à côte»

    Sa particularité est ainsi de promouvoir la mixité au sein de la religion juive. Contrairement au courant traditionnel, «les hommes et les femmes prient côte à côte» et des femmes peuvent devenir rabbin telle Pauline Bebe, nommée en 1990. «Nous sommes deux en France et il y a plus d’un millier de femmes rabbins dans le monde», précise-t-elle.

    Les autres différences avec le courant traditionnel se situent dans les offices dont une partie est énoncée en Français, «car tout le monde ne comprend pas l’Hébreu», dans la liturgie, autant ancienne que moderne, ainsi que dans la présence d’instruments de musique durant les offices.

    Le mouvement juif libéral se veut «plus universaliste, égalitaire, pluraliste et ouvert aux femmes», selon Pauline Bebe. Le rabbin concède cependant que son courant est «mal perçu par certains traditionalistes» qui estiment qu’il va «contre l’essence du judaïsme». Pourtant, d’après elle, le judaïsme «doit évoluer pour se maintenir» et «les formes de religion modérée sont à encourager».

    A LIRE

    Le Judaïsme libéral

    Interview de Pauline Bebe

    Quand les femmes font bouger les religions

  • TRENTE INTELLECTUELLES QUI VONT CHANGER L'ISLAM

    SOURCE :
    http://www.lavie.fr/archives/2007/09/13/et-allah-crea-la-femme-les-30-intellectuelles-qui-vont-changer-l-islam,8895703.php


    ET ALLAH CREA LA FEMME
    Alors qu'une minorité agissante et obscurantiste cherche aujourd'hui à intrumentaliser l'islam et fait dire au Coran des contre-vérités, partout dans le monde, des musulmanes se battent pour faire barrage à l'islamisme. Aux intégristes de tout poil, elles objectent leur bon sens, leur savoir, mais surtout leur courage. Car il ne fait pas bon, aux pays des mollahs, des ayatollahs ou des talibans, dire son fait aux fanatiques.
    Parmi ces 30 femmes (à découvrir ici), beaucoup ont connu la prison ou l'exil. Et la plupart doivent mener une lutte opiniâtre au quotidien pour rappeler leur vérité. Leur vérité, c'est qu'elles se sentent, malgré tous les discours d'exclusion dans lesquels on voudrait les enfermer, pleinement femmes dans l'islam. Musulmanes, elles entendent, exceptées celles qui ont choisi de quitter la religion, faire bouger l'islam de l'intérieur. Avec leurs convictions spirituelles.

    En Iran, en Malaisie, au Maghreb, en Égypte ou en Jordanie, elles imposent un discours féministe puisé aux sources du Coran. Quel que soit le prix.

    La journaliste iranienne Fariba Davoudi Mohajer est ainsi sous le coup d'une peine de prison pour «atteinte à la sécurité nationale». Son crime ? Avoir lancé dans son pays une campagne « Un million de signatures pour la parité hommes-femmes». «Nous ne baisserons pas les bras», explique-t-elle à La Vie. Face aux vociférations extrémistes, une force tranquille est en marche.

    FARIBA DAVOUDI MOHAJER
    Iranienne, féministe convaincue, 42 ans. A lancé la campagne «Un million de signatures pour la parité hommes-femmes»

    «Nous, les femmes, nous ne baisserons jamais les bras»
    Son tchador noir lui donne des allures de partisane du régime iranien. Il serait pourtant réducteur d'en tirer des conclusions hâtives. Malgré son apparent conformisme religieux, Fariba Davoudi Mohadjer, 42 ans, est une féministe convaincue. À chaque manifestation de femmes, systématiquement réprimée à coups de matraque, elle saisit le micro pour dénoncer la discrimination envers les femmes. Une audace qui coûte cher. Le tribunal de Téhéran vient de la condamner à un an de prison ferme et à quatre ans avec sursis pour avoir agi contre la sécurité nationale. Diplômée en sciences politiques, ancienne rédactrice de nombreux quotidiens, aujourd'hui fermés, Fariba Davoudi Mohadjer a commis la «faute» d'avoir lancé, il y a plus d'un an, la campagne «Un million de signatures pour la parité hommes-femmes». Il y a six ans, elle a déjà connu les geôles, au pic de sa carrière de journaliste. Confinée pendant de longs mois à l'isolement le plus total, elle est en ressortie encore plus déterminée. Son sens de la résistance s'est développé très jeune. Mère de trois enfants, elle jongle entre ses obligations familiales, imposées par un mari ultratraditionnel, et son militantisme souvent clandestin.
    Portée par sa foi, elle oppose la vision d'un islam modéré, généreux et ouvert à l'interprétation «patriarcale et machiste» faite par les dirigeants.
    De passage à Washington, elle a raconté son combat, avant de retourner en Iran pour y affronter de nouveaux obstacles.

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