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santé - Page 12

  • TRENTE INTELLECTUELLES QUI VONT CHANGER L'ISLAM

    SOURCE :
    http://www.lavie.fr/archives/2007/09/13/et-allah-crea-la-femme-les-30-intellectuelles-qui-vont-changer-l-islam,8895703.php


    ET ALLAH CREA LA FEMME
    Alors qu'une minorité agissante et obscurantiste cherche aujourd'hui à intrumentaliser l'islam et fait dire au Coran des contre-vérités, partout dans le monde, des musulmanes se battent pour faire barrage à l'islamisme. Aux intégristes de tout poil, elles objectent leur bon sens, leur savoir, mais surtout leur courage. Car il ne fait pas bon, aux pays des mollahs, des ayatollahs ou des talibans, dire son fait aux fanatiques.
    Parmi ces 30 femmes (à découvrir ici), beaucoup ont connu la prison ou l'exil. Et la plupart doivent mener une lutte opiniâtre au quotidien pour rappeler leur vérité. Leur vérité, c'est qu'elles se sentent, malgré tous les discours d'exclusion dans lesquels on voudrait les enfermer, pleinement femmes dans l'islam. Musulmanes, elles entendent, exceptées celles qui ont choisi de quitter la religion, faire bouger l'islam de l'intérieur. Avec leurs convictions spirituelles.

    En Iran, en Malaisie, au Maghreb, en Égypte ou en Jordanie, elles imposent un discours féministe puisé aux sources du Coran. Quel que soit le prix.

    La journaliste iranienne Fariba Davoudi Mohajer est ainsi sous le coup d'une peine de prison pour «atteinte à la sécurité nationale». Son crime ? Avoir lancé dans son pays une campagne « Un million de signatures pour la parité hommes-femmes». «Nous ne baisserons pas les bras», explique-t-elle à La Vie. Face aux vociférations extrémistes, une force tranquille est en marche.

    FARIBA DAVOUDI MOHAJER
    Iranienne, féministe convaincue, 42 ans. A lancé la campagne «Un million de signatures pour la parité hommes-femmes»

    «Nous, les femmes, nous ne baisserons jamais les bras»
    Son tchador noir lui donne des allures de partisane du régime iranien. Il serait pourtant réducteur d'en tirer des conclusions hâtives. Malgré son apparent conformisme religieux, Fariba Davoudi Mohadjer, 42 ans, est une féministe convaincue. À chaque manifestation de femmes, systématiquement réprimée à coups de matraque, elle saisit le micro pour dénoncer la discrimination envers les femmes. Une audace qui coûte cher. Le tribunal de Téhéran vient de la condamner à un an de prison ferme et à quatre ans avec sursis pour avoir agi contre la sécurité nationale. Diplômée en sciences politiques, ancienne rédactrice de nombreux quotidiens, aujourd'hui fermés, Fariba Davoudi Mohadjer a commis la «faute» d'avoir lancé, il y a plus d'un an, la campagne «Un million de signatures pour la parité hommes-femmes». Il y a six ans, elle a déjà connu les geôles, au pic de sa carrière de journaliste. Confinée pendant de longs mois à l'isolement le plus total, elle est en ressortie encore plus déterminée. Son sens de la résistance s'est développé très jeune. Mère de trois enfants, elle jongle entre ses obligations familiales, imposées par un mari ultratraditionnel, et son militantisme souvent clandestin.
    Portée par sa foi, elle oppose la vision d'un islam modéré, généreux et ouvert à l'interprétation «patriarcale et machiste» faite par les dirigeants.
    De passage à Washington, elle a raconté son combat, avant de retourner en Iran pour y affronter de nouveaux obstacles.

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  • LES SOCIETES COOPERATIVES PARTICIPATIVES (SCOP) : EQUITE SOCIALE ET BENEFICES

    POURQUOI SE DEVELOPPER EN SCOP ?
    (Société COopérative et Participative)

    En replaçant l’Homme au centre de l’entreprise sans renoncer aux impératifs de rentabilité, les sociétés coopératives et participatives font chaque jour la démonstration d’un modèle économique durable dans tous les sens du terme.


     

    « Par ses statuts, la Scop remet l’homme et le travail au centre des valeurs et empêche toute spéculation sur le capital ».

    On compte aujourd'hui en France quelque 2000 entreprises Scop, employant 40.000 personnes, dans des secteurs d'activités très différents. Développé au XIXe siècle dans l'industrie, l'imprimerie et le bâtiment (qui représente encore 20% des Scop), le statut de Scop s'est fait une nouvelle jeunesse ces quinze dernières années avec les services à la personne (nettoyage, jardinage...) ou des projets originaux, parfois à dimension sociale.

    Le modèle des Scop repose sur trois principes démocratiques : une partie des salariés possèdent au moins 51% du capital. Sociétaires de leur boîte, ils élisent le patron en assemblée générale, où se votent aussi les comptes et se discutent les orientations stratégiques. Quelle que soit la somme investie dans le capital, ils possèdent une voix. Quant à la répartition des bénéfices, au moins un quart des bénéfices annuels est reversé aux salariés, qu'ils soient sociétaires ou non.

     
    C’est sous la forme d’une coopérative que s’est créée en 2003 à Fleurance, Ethiquable. Présente dans 4.000 grandes surfaces et magasins spécialisés, la marque de produits issus du commerce équitable développe quelque 120 produits avec 48 partenaires de 26 pays du Sud. Pour Rémi Roux, l’un de ses trois fondateurs, la Scop et le commerce équitable relèvent de la même logique. « Par ses statuts, la Scop remet l’homme et le travail au centre des valeurs et empêche toute spéculation sur le capital ». Au sein de l’entreprise qui réalise 14 millions de chiffre d’affaires et compte 65 salariés dont 55% détiennent 75% du capital, plus de 50% des bénéfices sont mis en réserve. De quoi « tenir le coup » face à la crise. Agréée entreprise solidaire, Ethiquable a également fait le choix d’encadrer la rémunération de ses salariés selon un coefficient multiplicateur de 3,2% entre le salaire le plus bas (1.450 euros) et le plus élevé (4.600 euros).