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  • LE CHEMIN INTERIEUR

    http://www.dailymotion.com/video/xbo0s6_annick-de-souzenelle-et-le-chemin-i_creation#from=embed

    EXTRAIT DE LA VIDEO

    * Il n’y a pas de péché originel. Cela n’existe pas cette histoire-là. En fait c’est nous qui avons à chaque instant à choisir entre la vie et la mort. Alors je crois qu’il faut que nous rétablissions complètement notre regard sur ces textes sacrés pour comprendre que nous ne sommes pas les victimes de quelque chose qui s’est passé il y a des milliers d’années. Nous sommes responsables, dans l’instant, de faire ce choix : ou la vie, ou la mort...

    * ... La vie est l’intégration de tout ce potentiel d’énergie. La vie est faite de ça. Ce que d’ailleurs les physiciens de la physique quantique disent aujourd’hui aussi ! La Bible nous le dit depuis toujours mais nous ne savions pas le lire.

    * ... Nous avons à devenir des HOMMES. L’arbre de la connaissance que nous sommes, n’est pas celui du bien et du mal. Il est celui de ce qui s’accomplit de nous, de ce qui émerge à la lumière, au conscient, de ce qui est encore dans le potentiel.


    * C’est qu’il y a en nous toute une information, comme le gland qui contient toute la promesse du chêne, et comme nous ne le savons pas, nous contrevenons continuellement à cette information. D’où les maladies, d’où les drames, d’où toute la souffrance !!

  • LE FEMININ DE L'ETRE

    http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=807


    LE FEMININ DE L'ETRE

    Qui mieux que l’auteur du
    Symbolisme du corps humain (éd. Albin Michel) pouvait nous faire partager l’appel de la gestation intime?

    * Nous avons tous à "Devenir"...

    * L’Homme d’aujourd’hui n’est pas l’Homme définitif. Pour l’instant l'Homme est très identifié à son inconscient... Mais une lente montée de conscience se fait depuis le début des temps et se fera jusqu’à la fin des temps. L’Homme est comparable à un arbre qui grandit et dont la sève monte. Le thème de la fécondité est donc essentiel. Mais on a trop longtemps confondu le fruit de cet arbre, et donc l’objet même de la fécondité, avec l’enfant qu’un couple met au monde.

    * L’enfant est béni, mais il n’est pas le but, il n’est pas le fruit. Dans mes ouvrages, j’ai souvent mis l’accent sur ce qui est dit de la création de l’Homme - de l’Adam - dans la Genèse : "A l’image de Dieu" et" mâle et femelle il est créé". Il est bien entendu qu’à un tout premier niveau, celui du sixième jour qui voit aussi l’apparition des animaux de Terre, Adam est comme ces derniers, "mâle et femelle", dans les catégories biologiques, et voué à la procréation. Mais à un autre niveau qui fera l’objet du septième jour, l’Homme en tant qu’image de Dieu est appelé à faire un passage essentiel dans la réalisation de cette image, et le vocable "mâle et femelle" prend alors une tout autre signification : est "mâle" celui (ou celle) qui "se souvient" de cet autre "côté" de lui-même (et non d’une "côte" !) lourd de l’image divine ; il s’agit dans ce pôle "femelle", d’un féminin intérieur à tout être humain, côté voilé de lui parce qu’encore inconscient mais riche d’un potentiel inouï.

    * Epouser ce féminin-là pour faire grandir "l’image" - comme grandit en effet un enfant dans un ventre maternel - pour atteindre à la "Ressemblance à Dieu", est alors la vocation réelle de l’Homme (hommes et femmes). Nous pouvons prolonger l’analogie et dire que l’état de "Ressemblance" est celui d’un enfant intérieur prêt à naître au neuvième mois d’une gestation essentielle. A ce terme, ce qui n’était que potentiel est réalisé, l’inconscient est transmuté en conscience. L’arbre a donné son fruit : l’Homme déifié.

    * Là est la vraie fécondité.

    * Malheureusement, je lis encore aujourd’hui de nombreux ouvrages de théologiens qui continuent de confondre ce féminin des profondeurs en chacun, avec la femme extérieure qu’alors on voile d’une façon ou d’une autre...

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  • COMPRENDRE L'ORIGINE DU VOILE DANS L'ISLAM

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    INTERVIEW D'ARTHUR NOUREL
    AVEC UN SPECIALISTE DE L’ISLAM
    le PROFESSEUR MAHMOUD AZAB


    En France et ailleurs, certaines pratiques des musulmans semblent contestables ou dérangent. Ces pratiques sont elles l’Islam "véritable"? De partout fusent des réponses approximatives ou tout à fait erronées. Les prises de position se multiplient ; souvent l’ignorance habite les esprits.

    Il nous a semblé important d’interroger un spécialiste de l’Islam, le Professeur Mahmoud Azab, [1] pour qu’il nous éclaire sur l’Islam en nous donnant des indications historiques et académiques sur le texte fondateur de la religion. Il nous explique la doctrine religieuse et son évolution qui sont, bien différentes des pratiques populaires de l’Islam. Nous avons inauguré avec lui une série d’entretiens sur les sujets qui questionnent les sociétés occidentales et les communautés musulmanes, notamment en France. Le premier entretien portait sur la lapidation. Aujourd’hui, nous explorons la question du «voile» des femmes.



    Arthur Nourel : Monsieur le Professeur, avant d’aborder directement la question du voile des femmes dans l’Islam, y a- t'il un contexte global de la situation de la femme que vous souhaiteriez exposer afin que nos lecteurs puissent nous accompagner dans le voyage historique et textuel que nous leur proposons ?

    Professeur Mahmoud Azab : Pour traiter le sujet du voile dans l’Islam, il faut d’abord connaître le statut de la femme arabe dans la société ante islamique et le comparer au statut de la femme dans la société judéo chrétienne biblique ainsi qu’à celui de la femme dans les cultures grecque et égyptienne. C’est en examinant l’histoire et le contexte sociologique que l’on peut expliquer et comprendre la position du Coran et de l’Islam, à l’époque, en ce qui concerne la femme.

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    Propos recueillis par Arthur Nourel
    Arthur Nourel est journaliste et politologue. Il est spécialiste du monde arabe. Il est également photographe.


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    [1] Après des études à l’université d’Al Azhar au Caire, Mahmoud Azab obtient en France un Doctorat en études sémitiques (Sorbonne 1978). Il a été professeur de langues sémitiques à l’université d’Al Azhar au Caire. Il a été professeur coopérant chargé de l’enseignement bilingue au sein de nombreuses universités africaines (Niger, Tchad.). Il a également été délégué de l’Université d’Al Azhar aux conférences internationales de dialogues interculturels. Il a été nommé en 1996 à Paris comme professeur associé d’arabe classique (langue et littérature) à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (langues « O ») où il est professeur titulaire d’islamologie depuis 2002.