Web
Analytics Made Easy - StatCounter

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

religion - Page 12

  • LA MARCHE MONDIALE PARTICIPE A ALTER TOUR

    http://picasaweb.google.fr/humanistesC289/MarcheMondialeALAlterTourBethunePasDeCalais#

    Photos de l'Altertour du jeudi 23 juillet dans le Nord-Pas-de-Calais


    ------------------

    ALTERTOUR

    - A la rencontre des alternatives -

    Du 4 juillet au 9 août 2009

    http://www.altertour.net/

    La Marche Mondiale pour la Paix

    et la Non-Violence invitée

    à participer à l'Alter-Tour !

     

    Du 4 juillet au 9 août 2009, l’AlterTour réalisera cette année un parcours en forme d’arc en ciel.

    À but non lucratif, cette initiative s’adresse à toutes les personnes, petites et grandes, capables de se déplacer à vélo sur la distance d’un relais (15 km), mais aussi à toutes celles et tous ceux qui voudront les rejoindre aux arrivées des différentes étapes.

    Dans un esprit citoyen, convivial et festif, l’espoir des organisateurs est de resserrer peu à peu les liens entre les différents acteurs de la transformation écologique, ainsi que d’élargir le champ de conscience et de motivation de la population.

    Il partira de Besançon, pour rejoindre, 2000 km plus à l’ouest, le village de Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes. Empruntant des voies vertes et des routes de campagne, il se déroulera en une trentaine d’étapes, auxquelles viendront s’ajouter quelques échappées pour la découverte de terroirs. Il passera par de multiples sites d’intérêt et traversera les grandes villes de Strasbourg, Metz, Lille, Renne et Caen. Chaque jour, les cyclistes et le public local seront accueillis par d’autres participants (les « accueillants ») qui leur feront découvrir certains des trésors de leurs savoirs et de leurs réalisations. Des conférences, concerts, spectacles, rencontres avec des médias et élus locaux sont également programmés.

    Manifestation à visée pédagogique, l’AlterTour est soutenu par la Fondation Unonde Par Tous, la Région Franche-Comté et le département du Doubs ; il est parrainé par plusieurs personnalités M* et a pour partenaires plus de vingt organisations**.

    * Parrains de l’AlterTour 2009 : les Professeurs JACQUES TESTART, JEAN-PIERRE BERLAN, DOMINIQUE BELPOMME et GILLES-ERIC SERALINI, ainsi que les sociologues philosophes EDGAR MORIN et Patrick VIVERET, le paysan Guy KASTLER, les Docteurs es Sciences Lilian CEBALLOS et Christian VELOT.

    ** Fondation Un Monde Par Tous, Conseil Régional de Franche-Comté, Conseil Général du Doubs, Les Amis d'Accueil Paysan, Accueil Paysan, Les Verts, La revue Silence, FNAB, Les Amis de la Confédération Paysanne, Le Réseau Semences Paysannes, Nature&Progrès, Minga, La Confédération Paysanne, Le réseau Ecomobilité, Attac, Agir Pour l'Environnement, Colibris, Films du Réveil, Vignal de la Bio, Communauté d'Emmaüs-Lescar, Tarra, Monde Sans Guerres, Passerelle Eco, Altercampagne.

  • INTERVIEW D'ALAIN DUCQ PAR NADIA AGSOUS - LEMAGUE.NET

    POUR UNE NATION

    HUMAINE UNIVERSELLE !

    http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5999

    LOGO.jpg

    Qu’est ce qu’un monde de Paix? Une société sans violences est-elle possible ? Des rapports humains dénués d’ambition dominatrice sont-ils envisageables ? Quel type de société les initiateurs et les initiatrices de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-Violence qui partira de Wellington en Nouvelle Zélande, le 2 octobre 2009 et se terminera à Punta de Vacas en Argentine, dans la Cordillère des Andes, le 2 janvier 2010, visent-ils /elles à édifier ? Telles sont quelques unes des questions auxquelles a bien voulu répondre Alain Ducq, porte-parole du «Nouvel Humanisme» ou «Humanisme universaliste», un courant de pensée qui vise à «l’émergence d’une Nation Humaine Universelle ». Une ambition qui se donne tous les moyens pour voir le jour…

    Le MAGue : Comment est née l’idée de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence ?

    Alain Ducq : Du constat fait par les membres de Monde sans Guerres et plus largement du Mouvement Humaniste que le risque de guerre nucléaire n’avait jamais été aussi grand qu’aujourd’hui. Du fait de la prolifération de la technologie nucléaire, dans ce contexte de crise civilisationnelle généralisée ; où les inégalités socio-économiques entre les nations et au sein de chacune d’entre elles, atteint des proportions abyssales ; où les institutions démocratiques semblent de plus en plus vidées de leur sens par la pression des pouvoirs financiers ; où les nationalismes et les extrémismes religieux semblent se multiplier. , nous sommes à la merci de la folie d’un dirigeant quelconque, d’un groupe terroriste ou même d’un accident. Malheureusement l’actualité nous donne raison. Il y a quelques jours la Corée du Nord a menacé le Japon d’un orage de feu s’il mettait en échec le lancement de son satellite. En février, le sous-marin nucléaire français, le Triomphant, a percuté le sous-marin britannique Vanguard. En mars, le sous-marin nucléaire d’attaque américain Hartford est entré en collision avec un navire. Le projet de bouclier spatial américain en République Tchèque et en Pologne fait monter la surenchère et incite de nouveaux pays à vouloir se procurer l’arme nucléaire. Il nous est apparu urgent d’agir pour favoriser une prise de conscience planétaire de ce danger. L’idée de cette Marche Mondiale ouverte à toutes les personnes, les organisations et les initiatives se reconnaissant dans ses valeurs est alors apparue comme la solution la plus adéquate.

    Le MAGue : Quel modèle de société les initiateurs de la Marche Mondiale aspirent à édifier ?

    Alain Ducq : Une société où il n’y a pas 10 enfants qui meurent chaque minute de maladie curable pendant que l’on dépense 3 millions de dollars en armement. Avec 10 % du budget consacré aux armes dans le monde chaque année, on pourrait en finir avec la faim dans le monde. Imaginez ce que l’on pourrait faire avec 50 ou 100% de ce budget ?

    Le MAGue : Qu’est ce qu’un monde sans guerres et sans violences ?

    Alain Ducq : Les cinq revendications de la Marche Mondiale sont les premiers pas les plus urgents pour faire cesser les guerres : le désarmement nucléaire. Le retrait des troupes étrangères des territoires occupés. Le désarmement progressif des armes conventionnelles. La signature de traités de non agression entre les nations ainsi que le renoncement à la guerre par les Etats comme façon de résoudre les conflits. Mais il ne faut pas s’arrêter là. Nous voulons un monde sans violence que celles-ci soient économiques, raciales, religieuses, sexuelles, psychologiques ou physiques. Nous sommes conscient que la violence physique avec ou sans armes est souvent la conséquence des autres types de violence déjà cités. L’exploitation économique, les discriminations basées sur la couleur de peau, la religion, le sexe, les différentes formes de violences psychologiques doivent être combattues de façon à arriver progressivement à une société plus juste. De ce point de vue, il est urgent de remplacer l’argent qui est aujourd’hui la valeur centrale par l’Etre Humain en le mettant au premier rang de nos préoccupations. Cela devrait être le cas dans les rapports économiques, sociaux, politiques, interculturels et intergénérationnels, comme dans les rapports entre l’Homme et sa planète.

    Le MAGue : Une société sans violences est-elle possible ?

    Alain Ducq : C’est non seulement possible mais surtout nécessaire. Dans un appel à tous les humains, Albert Einstein et Bertrand Russel avaient énoncé le choix auquel l’humanité est confrontée : « Allons-nous mettre fin à la race humaine ou l’humanité renoncera t-elle à la guerre ? » La question peut être renversée : une société violente est-elle possible ? La réponse est non. La crise financière actuelle qui a fait perdre d’un coup leur emploi à 50 millions de personnes n’est qu’un des nombreux signaux qui témoigne de l’échec d’une société basée sur la méthodologie de la violence. Et ce n’est qu’un début…

    Le MAGue : Que répondre à ceux et à celles qui prétendent que la violence est un mal nécessaire ?

    Alain Ducq : Je commencerai par leur demander ce qu’elles ressentent quand elles-mêmes ou leurs proches sont victimes d’une forme de violence ou d’une autre ? Trouvent-elles que c’est un mal nécessaire ? En vérité ce type d’argument a toujours servi à justifier les pouvoirs en place dans une perspective conservatrice. C’est aussi une croyance millénaire ancrée profondément dans les mentalités de nombreux peuples. Ne prétend t’on pas que la violence fait partie de la « Nature Humaine » ? Ou ne dit-on pas : « Si tu veux la Paix, prépare la Guerre ? » Ce point de vue part d’une conception naturaliste et figée de l’Etre Humain qui n’est ni naturellement bon ni naturellement mauvais. L’Etre Humain est d’abord intentionnel. Il a la capacité de choisir entre diverses réponses possibles quand le milieu naturel ou social dans lequel il vit ne répond pas à ses aspirations. Il peut chercher à imposer la solution qui « l’arrange » quel qu’en soit le prix. Il peut aussi rechercher le dialogue avec l’autre ou d’autres façons pour satisfaire l’intérêt commun.

    Le MAGue : Un monde sans violences nécessite un bouleversement des habitus et ainsi une recomposition des savoir être et du rapport à soi et aux autres. Quels facteurs contribueraient à atteindre cet idéal de société basée sur des rapports humains égalitaires ?

    Alain Ducq : Le premier facteur serait une révolution des mentalités. Il est nécessaire de placer l’Etre Humain comme valeur centrale dans tous les champs de l’activité humaine. Dans le domaine de l’ordre mondial, il faut en finir avec cet ordre néo-libéral absurde et criminel qui sacrifie les intérêts des peuples à la satisfaction de quelques-uns. La satisfaction des besoins humains en matière d’éducation, de santé, de qualité de vie doit orienter l’activité économique. Par ailleurs, il faut en finir avec le prétendu « Choc des civilisations ». Il est en effet vital que les civilisations apprennent à se connaître et à dialoguer sur la base de leurs valeurs humanistes respectives dans ce contexte de mondialisation croissante. Enfin, au niveau de la personne, il est nécessaire d’apprendre à traiter les autres comme on aimerait être soi-même traité. S’il est facile de voir la violence chez les autres, on reconnaît moins la sienne. Cette règle d’or quasi universelle même si elle est exprimée avec des mots différents selon les cultures, devrait inspirer l’éducation, le monde du travail, la politique, les rapports intrafamiliaux, etc.

    Le MAGue : Quelle serait l’image d’un monde sans violence et sans guerres ?

    Alain Ducq : Un monde où l’extraordinaire diversité humaine au niveau des individus, des groupes et des cultures serait vue comme un facteur de richesse pour tous. Les rapports humains seraient basés non sur le profit mais sur la solidarité, la coopération, la recherche permanente de l’intérêt commun. Nous apprendrions dès notre plus jeune âge à explorer nos aspirations existentielles profondes et à aller vers l’autre avec confiance et en recherchant ses qualités, son intention positive et ses plus belles aspirations. Les nécessités de base en matière d’alimentation, de logement, de santé, d’éducation seraient bien sûr résolues pour tous sur toute la planète. Un monde où chaque Etre Humain en se levant le matin et en commençant les activités de sa journée aurait le sentiment profondément vécu de participer à la construction d’une Nation Humaine Universelle au Futur immensément ouvert.

    FIN LOGO INTERVIEUW.jpg