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santé - Page 3

  • ARRETER L'EPANDAGE AERIEN

    UN BIOCHIMISTE explique sa participation à l'épandage aérien

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    traces blanches_n.jpg

     http://www.developpement-durable.gouv.fr/Segolene-Royal-veut-interdire-l.html

    COMMUNIQUE DE PRESSE-PDF

    * Madame Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie est opposée à l’épandage aérien de pesticides et souhaite tirer, avec le Gouvernement, toutes les conséquences de la décision récente du Conseil d’État.

    * Ségolène Royal signera, dans les meilleurs délais, avec la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, un arrêté interdisant l’épandage aérien de pesticides pour l’ensemble des cultures qui pouvaient bénéficier d’une dérogation :

    - sans délai pour le maïs doux, maïs pop-corn et bananes ;

    - dans 18 mois pour quelques cultures spécifiques de riz et de certains vignobles, pour lesquels il est nécessaire de trouver une alternative garantissant la sécurité des utilisateurs.

    * La ministre salue l’engagement des agriculteurs depuis plusieurs années pour trouver des techniques alternatives qui rend aujourd’hui possible cette décision.

  • INDUSTRIE DU MEDICAMENT : TEMOIGNAGE DE JOHN VIRAPEN

    Sans corruption pas de médicaments

    JOHN VIRAPEN.jpg

    - SON SITE -

    Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20140418.OBS4469/industrie-du-medicament-j-ai-vendu-mon-ame-au-diable.html

    * John Virapen, livre le récit de son parcours dans l'industrie pharmaceutique. Son livre est sorti en France jeudi 17 avril, au lendemain de la mort de Jacques Servier.

    * "Depuis des années, parfois aux premières heures du jour, des silhouettes fantomatiques m’apparaissent en rêve, écrit-il en préambule. Elles se tapent la tête contre les murs ou s’entaillent les bras et la gorge a coups de rasoir. J’ai maintenant compris que j’avais indirectement contribué a la mort de personnes dont les ombres me hantent.

    * Je n’ai évidemment tué personne directement, mais aujourd'hui je ne peux pas ne pas me sentir responsable en partie de ces morts. J’ai été un instrument, un exécutant, mais consentant, aux mains de l’industrie. […] J’ai été certes manipulé, mais sans me poser de questions. J’ai vendu mon âme au diable."


    LE CAS DU PROZAC

    * D’origine indoue et fils de pêcheur illettré de la Guyane britannique, l’auteur de ce mea culpa glaçant est entré dans l’industrie pharmaceutique, en 1968, par la toute petite porte. En acteur habile de ce qui ne s’appelle pas encore marketing, John Virapen est déjà en 1981 directeur des ventes de la firme Eli Lilly pour la Suède.

    * Il raconte les petits pactes inavouables qui se scellent dans ce milieu feutré, et la main mise des firmes sur les leaders d’opinion, ces grands professeurs renommés et gardiens de la doxa. Ainsi l’entre eux, spécialiste du traitement de la douleur et expert au ministère de la santé, recevait-il de Lilly un salaire fixe, moyennant conseil, relecture de brochures et autres conférences.

    * On faisait surtout appel à lui en cas d’attaque contre nos produits dans les médias, souvent à propos d’effets secondaires. Il écrivait immédiatement des articles en notre faveur dans les journaux médicaux. Le microcosme médical était rassuré, la grande presse n’en parlait plus."

    * En 1986, pour le lancement de la fluoxétine d’Eli Lily, molécule d’or baptisée Prozac qui sera jusqu’à expiration du brevet en 2001 l’antidépresseur le plus prescrit au monde, John Virapen va commettre ce qui le hante au petit matin : avoir aidé à promouvoir un médicament dont il connaissait –déjà- l’impact suicidaire (pour les effets secondaires réels des psychotropes, voir le site de veille sanitaire indépendant de David Healy, chercheur à l’université de Cardiff RxiSK.org) et dont la supériorité sur le placébo n’est toujours pas établie en 2014.

    * Mais pour l’heure, tandis qu’au siège on organise le plan com’ qui fera de la dépression une maladie couramment diagnostiquée dans tous les pays riches, les satrapes de Lilly s’affairent dans les capitales afin d’obtenir pour le Prozac une autorisation de mise sur le marché.


    Comment des suicidés ont disparu

    * A Stockholm, John Virapen sait qu’un expert indépendant a été officiellement désigné pour émettre un avis. Le nom du professeur est confidentiel, pour tenir éloignés les lobbies justement. John Virapen veut savoir. Il n’y a dans toute la Suède que cinq experts psychiatres suffisamment qualifiés pour avoir été sollicité par l’Etat.

    * L’un fait partie des autorités de santé ; ça ne peut être lui. Pour les quatre autres, il va agir en profiler et demander à ses visiteurs médicaux de se renseigner, discrètement. Après quelques semaines de ce maillage discret, l’expert est repéré : c’est Pr Z., à Göteborg. "J’entrepris d’étudier le Pr Z. de plus près. Il aimait la voile. Je m’achetai un livre sur la voile." Virapen l’appelle, et parvient à l’inviter à dîner.

    * Un facteur a joué en ma faveur, je n’aimais pas le Pr Z, poursuit-il. Une réelle sympathie rend les manipulations plus difficiles. On n’aime pas piéger une personne qu’on apprécie. On ne veut pas obliger quelqu’un qu’on aime à franchir les frontières de la légalité. Le fait de ne pas aimer était donc un atout."

    * Un deuxième dîner va sceller leur entente. "L’argent est toujours utile", répond l’expert indépendant quand son hôte lui demande ce qui ferait accélérer son affaire. Le lendemain, Virapen appelle le bureau de Lilly à Copenhague, qui supervise les pays du Nord, explique qu’il faut 100.000 couronnes pour obtenir une autorisation rapide, soit 20.000 dollars. "Le bureau de Copenhague consulta celui de Genève. Cela prit 24 heures. Puis je reçus un appel : "John, faites tout ce qui vous semble nécessaire."

    * L’expertise du Dr Z. en fut quelque peu orientée. Dans le dossier initial, voici un exemple de ce qu’on pouvait lire : "Sur dix personnes ayant pris le principe actif, 5 eurent des hallucinations et firent une tentative de suicide dont 4 avec succès." A la place on lisait désormais : "Les 5 derniers ont présentés divers effets secondaires." Escamotés, les suicidés sous Prozac, au cours de la phase d’expérimentation.


    Au dessus des lois ? Au dessus des Etats ?

    * Ce témoignage paraît un mois après celui de Bernard Dalbergue,(1) ancien cadre de chez Merck ; un an après l’ouvrage de Julie Wasselin qui fut pendant trente ans visiteuse médicale (2); et dix ans après que Philippe Pignarre, ancien de chez Synthelabo et lanceur d’alerte avant l’heure, a publié "Le Grand secret de l’industrie pharmaceutique" (3). Tous démontrent que la santé est depuis trente ans une affaire de business et de marketing sur fonds de désinformation aux conséquences criminelles.

    * La confession de John Virapen a été traduite par Philippe Even, qui poursuit ainsi un travail de recadrage entrepris en 2005, soit cinq ans avant le scandale Servier, avec sa traduction du livre Marcia Angell, rédactrice en chef démissionnaire du prestigieux "New England Journal of Medecine" (NEJM), "La vérité sur les compagnies pharmaceutiques" (4).

    * Etrangement, ces révélations ne suscitent pas l’effroi et les révolutions qu’elles devraient. Comme si la pharmaco-délinquance était une fatalité, et l’industrie du médicament une organisation impossible à contrôler, au-dessus des lois, au-dessus des Etats.

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    (1) "Omerta dans les labos pharmaceutiques", Avec Anne-Laure Barret, Flammarion
    (2) "Le quotidien d’une visiteuse médicale", L’Harmattan.
    (3) Editions La Découverte
    (4) Editions du Mieux Etre

  • "RETIRONS LES ANIMAUX DU MENU ET DES CHAMBRES DE TORTURE" PHILIP WOLLEN

    Intervention de Philip Wollen lors du débat "Animals Should Be Off The Menu" qui s'est tenu à Melbourne au printemps 2012

    Version originale sous-titrée en 18 langues :  http://youtu.be/uQCe4qEexjc

    Site de Philip Wollen : http://www.kindnesstrust.com/

    Voir aussi : http://worldpeace.hautetfort.com/archive/2012/08/05/consommation-industrielle-ou-en-sommes-nous-arrives.html

    Retranscription du Discours (Source: Vincent Galiano)

    "Au nom de St James Ethics Centre, Wheeler Centre, The Melbourne Food and Wine Festival, The Age, la ville de Melbourne et ABC, qui ont tous contribué à rendre cet événement possible, j’accueille Philip Wollen.

    -----------------

    Le Roi Lear, tard dans la nuit sur la falaise, demande à l’aveugle Earl de Gloucester : “Comment vois-tu le monde ?” Et Gloucester répond : “Je le vois avec mes sens.” Ne devrions-nous tous pas ? 

    Les animaux doivent être retirés du menu – parce que ce soir, ils crient de terreur dans les abattoirs, les caisses et les cages. Vils goulags ignobles de désespoir.

    J’ai entendu les cris de mon père mourant, son corps ravagé par le cancer qui l’a tué, et je me suis rendu compte que j’avais déjà entendu ces cris avant.

    Dans les abattoirs… les yeux arrachés et les tendons coupés, sur les navires bétaillers en direction du Moyen-Orient et chez la mère baleine mourante quand un harpon explose dans son cerveau alors qu’elle appelle son baleineau. Leurs cris étaient ceux de mon père.

    Et j’ai découvert que dans la souffrance, nous sommes tous égaux. Et dans leur capacité à souffrir, un chien est un cochon, est un ours, … est un garçon.

    La viande est le nouvel amiante – plus meurtrière que le tabac. CO2, méthane et oxyde nitreux provenant du secteur de l’élevage tuent nos océans, créant des zones mortes acides, hypoxiques. 90% des poissons de petite taille sont broyés pour nourrir le bétail. Les vaches végétariennes sont aujourd’hui les plus grands prédateurs marins.

    Les océans meurent en ce moment. D’ici 2048 toutes nos pêcheries seront mortes. Les poumons et les artères de la terre.

    Des milliards de petits poussins sautillants sont broyés vivants, simplement parce qu’ils sont des mâles.

    Seulement 100 milliards de personnes ont vécu sur terre. 7 milliards y vivent aujourd’hui. Et nous torturons et tuons 2 MILLIARDS d’animaux chaque semaine.

    10.000 espèces sont anéanties chaque année par les actions d’une seule. Nous sommes maintenant face à la 6ème extinction de masse de l’histoire cosmologique. Si un autre organisme agissait comme ça, les biologistes l’appelleraient – un virus. C’est un crime contre l’humanité aux proportions inimaginables.

    Mais heureusement, le monde est en train de changer.

    Il y a 10 ans, Twitter n’était qu’un bruit d’oiseau, www un clavier bloqué, Cloud (nuage) était dans le ciel, 4G une place de parking, Google un rot de bébé, Skype une faute de frappe et Al Qaeda était mon plombier.

    Victor Hugo a dit : “Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue.”

    Les droits des animaux sont aujourd’hui la plus importante question de justice sociale depuis l’abolition de l’esclavage.

    Il y a plus de 600 MILLIONS de végétariens dans le monde. C’est plus grand que les États-Unis, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande réunis !

    Si nous étions une nation, nous serions plus grand que les 27 pays de l’Union Européenne !

    Malgré cette empreinte massive, nous sommes toujours étouffés par ces cartels tapageurs qui chassent, abattent et tuent, croyant que la violence est la réponse – alors qu’elle ne devrait même pas être une question !

    La viande est une industrie qui tue - les animaux, nous et nos économies.

    Medicare (l’assistance médicale aux personnes âgées) a déjà ruiné les États-Unis. Ils auront besoin de 8 billions de dollars investis en bons du Trésor rien que pour payer les intérêts. Et ils en ont exactement – zéro ! Ils pourraient fermer toutes les écoles, l’armée, la marine, l’armée de l’air, et les Marines, le FBI et la CIA - et ils ne seront toujours pas en mesure de payer.

    Les Universités de Cornell et d’Harvard disent que la quantité optimale de viande pour une alimentation saine est précisément – ZERO.

    L’eau est le nouveau pétrole. Les nations partiront bientôt en guerre pour elle. Les aquifères souterrains, qui ont pris des millions d’années pour se remplir, sont à sec.

    Il faut 50.000 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf. 1 milliard de personnes aujourd’hui ont faim. 20 millions de personnes mourront de malnutrition. Réduire la viande de seulement 10% nourrira 100 millions de personnes. L’élimination de la viande mettra fin pour toujours à la famine.

    Si tout le monde mangeait un régime alimentaire occidental, nous aurions besoin de 2 planètes Terre pour les nourrir. Nous n’en avons qu’une seule et elle est en train de mourir.

    Le gaz à effet de serre provenant du bétail est 50% plus élevé que celui des transports… avions, trains, camions, voitures, et navires.

    Les pays pauvres vendent leurs céréales à l’occident, alors que leurs propres enfants meurent de faim dans leurs bras. Et nous en nourrissons le bétail pour pouvoir manger un steak ? Suis-je le seul à voir cela comme un crime ?

    Chaque morceau de viande que nous mangeons est une gifle au visage baigné de larmes d’un enfant affamé. Quand je le regarde dans les yeux, dois-je rester silencieux ?

    La terre peut produire assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous.

    Nous sommes face à la tempête parfaite.

    Si une nation avait mis au point des armes pouvant causer de tels ravages à la planète, nous lancerions une attaque militaire préventive et la bombarderions jusqu’à l’âge de bronze. Mais il ne s’agit pas d’un Etat dévoyé. Il s’agit d’une – industrie.

    La bonne nouvelle est que nous n’avons pas à la bombarder. Nous pouvons tout simplement ne pas l’acheter.

    George Bush avait tort. L’axe du mal ne passe pas par l’Irak, l’Iran ou la Corée du Nord. Il passe par nos tables. Les armes de destruction massive sont nos couteaux et fourchettes.

    Notre proposition est le “couteau suisse de l’avenir” – il résout nos problèmes environnementaux, de santé, d’eau et met fin pour toujours à la cruauté.

    L’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous n’avions plus de pierres. Cette industrie cruelle prendra fin parce que nous finirons par manquer d’excuses.

    La viande est comme les pièces de 1 et 2 cents. Elle coûte plus cher à faire que ce qu’elle vaut. Et les agriculteurs sont ceux qui ont le plus à gagner.

    Ce ne serait pas la fin de l’agriculture mais son essor. Seule la ligne de produits changerait. Les agriculteurs gagneraient tellement d’argent qu’ils ne prendraient même plus la peine de le compter.

    Les gouvernements nous aimeront. De nouvelles industries émergeraient et prospéreraient. Les primes d’assurance santé seraient en chute libre. Les listes d’attente des hôpitaux disparaîtraient. On serait tellement en bonne santé qu’on devrait tuer quelqu’un juste pour commencer un cimetière !

    Alors ce soir, j’ai 2 défis pour l’opposition:

    1. La viande provoque un large éventail de cancers et de maladies cardiaques. Vont-ils nommer une maladie causée par un régime végétarien ?

    2. Je finance la trilogie “Terriens” (Earthlings). Si l’opposition est si sûre de ses opinions, je les mets au défi d’envoyer le DVD “Terriens” à tous leurs collègues et clients.

    Allez, je vous mets au défi.

    Les animaux ne sont pas seulement d’autres espèces, ils sont d’autres nations. Et nous les assassinons à nos risques et périls. La carte de la paix se dessine sur un menu. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre. C’est la présence de justice.

    La justice doit être aveugle face à la race, la couleur, la religion ou l’espèce. Si elle n’est pas aveugle, elle sera une arme de terreur. Et il y a une terreur inimaginable dans ces horribles Guantánamo que nous appelons “élevages industriels” ou “abattoirs”...

    Si les abattoirs avaient des murs de verre, ce débat n’aurait pas lieu.

    Je crois qu’un autre monde est possible.

    Par une nuit tranquille, je peux l’entendre respirer.

    Retirons les animaux du menu et de ces chambres de torture.

    S’il vous plaît, votez ce soir pour ceux qui n’ont pas de voix.

    Merci."