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Rechercher : pourquoi tant de haine

  • MAROC : TEMOIGNAGES D'HOMMES ET DE FEMMES QUI ASSUMENT LEUR CHOIX DE VIE HORS DU SYSTEME ETABLI

    marocaines marocains.jpg

    Source : http://www.telquel-online.com/En-couverture/Temoignages-Ces-Marocain%28e%29s-qui-disent-non/530

    Quatre hommes et neuf femmes ont accepté de témoigner, à visage découvert, de leur révolution personnelle, intime, singulière.

    Aadel Essaadani
    45 ans, militant et acteur culturel
    “Je ne me cache pas pour boire”

    Beaucoup de nos compatriotes boivent de l’alcool mais ne l’assument pas. Ce comportement incarne, à sa manière, la schizophrénie du sous-développement et perdure car l’individu n’existe pas encore véritablement chez nous... (Lire suite)

    Leila Hafyane
    36 ans, écrivain
    “Je ne cache pas mes amours”

    J’ai rendez-vous avec mon homme, l’aimé d’un été, et ça se voit. Il m’attend chez moi. Mon arrivée réveille le gardien de voitures de ma rue. Il me voit. Je me gare. Il sort de sa torpeur et m’indique une place... (Lire la suite)

    Ibtissam Betty Lachgar
    36 ans, psychologue clinicienne – psychothérapeute
    “Je ne fais pas le ramadan”

    L’inquisition socio-religieuse et les dispositions juridiques iniques étouffent ma liberté. Le mois de ramadan, par exemple, même s’il n’est pourtant qu’une des parties visibles de l’iceberg... (Lire la suite)

    Imane E. Arouet
    24 ans, responsable éditoriale
    “Je suis athée”

    24 ans, je fête les dix ans de mon apostasie. Dix ans que j’ai peu à peu sombré dans un déisme voltairien avant de basculer vers un athéisme convaincu, réfléchi, alimenté de lectures philosophiques et théologiques... (Lire la suite)

    Rayan Benhayoun
    23 ans, étudiant en école de commerce
    “Je ne cache pas mon homosexualité”

    Je me suis rendu compte de mon homosexualité vers l’âge de 12 ans. Je n’avais jamais eu de sentiments pour une fille, je ne me sentais pas comme un garçon de mon âge dit “normal”. A ce moment-là, j’ai su que j’étais différent... (Lire la suite)

    Hind Bariaz
    35 ans, professeur d’anglais
    “J’ai le droit d’avorter si je le souhaite”

    Mon corps m’appartient et l’avortement est mon droit. Je le dis et je le crie haut et fort, d’autant que je l’ai vécu. J’ai avorté et je ne m’en cache pas. Mon compagnon et moi étions très sereins face à cette décision, que nous avons prise d’un commun accord... (Lire la suite)

    Zineb El Rhazoui
    31 ans, journaliste
    “J’aurais pu épouser un juif”

    On s’entend, c’est dans une autre vie que ça aurait pu arriver ! Ou plus justement, dans un autre pays. Au Maroc, il ne suffit pas de s’aimer et de vouloir s’unir pour le meilleur et pour le pire… (Lire la suite)

    Farah Abdelmoumni
    23 ans, étudiante en communication
    “Je suis contre le voile”

    Récemment, la mère d’une amie m’a dit : “Farah, tu es une fille droite, avec beaucoup de belles choses en toi. Quel dommage que tu ne sois pas mouhtajiba, autrement tu serais la fiancée parfaite pour mon fils…” Au début, j’ai cru qu’elle plaisantait... (Lire la suite)

    Yasmine Ghallab
    50 ans, professeur de mathémathiques
    “J’ai eu un enfant sans être mariée”

    Il m’est souvent arrivé de faire des choix de vie jugés peu communs. Et celui d’adopter un enfant, en tant que mère célibataire, a été le plus important. Cette idée a germé doucement avant de céder à une décision qui a été longuement mûrie... (Lire la suite)

    Nizar Bennamate
    26 ans, journaliste
    “Je refuse l’idée d’être musulman de naissance”

    Certes, nous héritons tous de la religion de nos parents. Mais arrive un moment où chacun doit s’interroger et user de son intelligence pour trancher, faire ses choix. Non, la liberté de conscience n’est pas l’affaire d’une minorité, elle doit être l’affaire de tout le monde... (Lire la suite)

    Omar Louzi
    47 ans, consultant en environnement et développement durable
    “Je ne suis pas contre l’Etat d’Israël”

    Je suis allé en Israël et en Palestine. Et j’ai compris que les peuples israélien et palestinien veulent vivre en paix, et que ce sont les politiciens de tous bords qui perpétuent le conflit. Le drame israélo-palestinien dure car il est basé sur deux visions racistes de ce conflit... (Lire la suite)

    Fatym Layachi
    29 ans, comédienne
    “Je refuse de cacher mon corps”

    Jamais je ne renierai mon corps. Ce corps que j’ai montré dans mon dernier film, Femme écrite. Non pas par impudeur, non pas par inconscience ou gratuité. Tout le contraire. Le réalisateur Lahcen Zinoun m’a offert un rôle sublime, un rôle de femme, berbère et tatouée. Un rôle qui raconte cette mémoire que l’on efface... (Lire la suite)

    Aymane Aouidi
    23 ans, militant associatif
    “Je suis contre le Makhzen”

    Avec l’avènement du Printemps de la jeunesse marocaine, une jeunesse qui rêve d’un Maroc où règne la liberté et la justice sociale, je ne peux que constater que le principal verrou au progrès de notre pays c’est la mafia makhzénienne. Comment accepter que le Maroc — qui possède d’importantes réserves de phosphates et des terres agricoles très fertiles— soit plongé dans de telles difficultés économiques ?... (Lire la suite)

  • 21 SEPT 2006 - DISCOURS LORS DU SYMBOLE DE LA PAIX

    Discours prononcé lors du symbole vivant de la paix

    Pour le désarmement total et immédiat

    21 septembre 2006, au pied de la Tour Effeil, avec 550 personnes, lors de la journée mondiale de la paix

     

    symbole NV.jpgIl y a 61 ans, en quelques minutes, 2 bombes atomiques faisaient disparaître de ce monde plus de 180 000 êtres humains…

    Dans les années qui suivirent, des centaines de milliers de personnes mourraient de cancers ou de diverses maladies, dus à ces bombardements à Hiroshima et Nagasaki. Devant l’horreur, nous pensions que la raison avait gagné l’homme et que nous avions abandonné cette idée effroyable, stupide et cynique de guerre nucléaire. Or, certains représentants de gouvernements reparlent d’usage du nucléaire pour régler les conflits actuels.

    Ce sont ces mêmes gouvernements qui, bien que signataires du traité de non prolifération, entretiennent leur arsenal nucléaire qui atteint aujourd’hui le potentiel de faire sauter 20 fois notre planète. Et ils construisent encore de nouvelles armes !

    Ce sont encore ces mêmes gouvernements qui veulent interdire à d’autres pays le droit de posséder l’arme nucléaire, alors que eux profèrent la menace de l’utiliser en cas de menace avérée.

    Nous n’avons, en vérité, ni confiance dans le président des Etats-Unis, ni dans le président iranien, ni dans aucun gouvernement qui utilise la violence sous toutes ses formes pour imposer à son propre peuple et à d’autres, ses diktats motivés par un soit - disant intérêt national !

    Tous ces gouvernements se cachent derrière une fausse démocratie pour affirmer leur tyrannie avec beaucoup de subtilités, de manipulation et de faux semblants….

    Nous ne voulons plus de ces personnes sans âme, placés au sommet du pouvoir qui sont responsables de la famine, de la misère, de la souffrance et de la violence, avec son aspect le plus spectaculaire et le plus horrible, qui est celui de la guerre.

    symbole NV2.jpgNous, hommes, femmes, enfants, êtres humains de ce monde si mal en point, nous sommes la très grande majorité aujourd’hui à vouloir vivre tous ensemble, dans la dignité, dans le respect, en paix et en harmonie. Nous voulons que nos enfants voient un modèle de référence, nous voulons qu’ils arrivent dans un monde en paix, où brille l’espoir et où le futur est immense.

    Nous voulons que l’espèce humaine puisse continuer à évoluer sans limite, cette espèce si spéciale qui vient de si loin, qui a traversé tant d’épreuves, tant de souffrances, et qui a toujours réussi à évoluer en dépassant les difficultés ; et nous ne voulons pas aujourd’hui que la stupidité de quelques irresponsables puisse remettre en cause toute notre histoire et ce long chemin que nous avons encore à parcourir.

    symbole NV4.jpgPour cela, nous affirmons aujourd’hui que nous voulons vivre en paix, et nous exigeons :

    - le démantèlement des arsenaux nucléaires

    - le retrait des troupes des territoires occupés

    - la restitution des territoires occupés

    - la reconversion des dépenses militaires dans l'aide au développement

    Nous exigeons le désarmement total, mondial et immédiat.

    La paix, c’est la vie !
    L
    a paix c’est la force !

  • ”UN JUSTE RETOUR DES CHOSES” - TEMOIGNAGE DE M. ZABI NAIM

    Ma famille et moi avons fui la guerre entre les Russes et les moudjahidines en Afghanistan. Le Québec nous a accueillis, nous a enseigné sa langue, ses façons de faire et son ouverture d’esprit. Même si je suis contre le moyen par lequel la charte des valeurs québécoises a été amenée, je suis pour les principes qu’elle défend, et voici pourquoi.

    Les immigrants des pays arabo-musulmans quittent leur pays natal souvent à cause des situations politiques difficiles. Ces situations sont parfois causées par un islamisme rigide et mal interprété; c’est le cas en Iran, en Afghanistan, dans les pays du Maghreb, en Arabie saoudite.

    Certains autres immigrants, d’allégeances religieuses différentes, quittent aussi leur pays pour des raisons similaires, qu’ils soient juifs, hindous, sikhs, chrétiens orthodoxes ou autre.

    Ce que beaucoup d’immigrants issus de ces communautés oublient, c’est que le Québec nous offre : la sécurité civile, l’égalité homme-femme, l’assurance maladie, la liberté de penser et de nous exprimer, un système judiciaire digne de ce nom, la liberté de pratiques religieuses diverses, une éducation ouverte sur les différences, des services sociaux qui tiennent compte de cultures variées et beaucoup plus.

    En tant qu’immigrant, on reçoit beaucoup!

    Et c’est ce qui m’amène à poser les questions suivantes : que donnons-nous en retour? Est-ce légitime de refuser de retirer un symbole religieux au travail en échange de tout ce que cette société fait pour nous?

    Certains diront : « Nous contribuons à la société en y amenant notre richesse culturelle et en participant à la vie économique ». Oui, mais est-ce assez? Est-ce assez pour s’intégrer? Et voulons-nous vraiment nous intégrer? Nos enfants, eux, le veulent.

    On vit dans une société laïque pour laquelle des Québécois se sont battus et ont fait des sacrifices. Et aujourd’hui, certains groupes aimeraient qu’on recule dans le temps. Rappelons-nous le Québec des curés, 100 % catholiques. Serions-nous reçus comme nous le sommes aujourd’hui en tant que musulmans, juifs, sikhs, ou hindous? Je me pose la question.

    Je reçois beaucoup de la société québécoise depuis que j’y vis et c’est un juste retour des choses pour moi que de faire ma part pour m’y intégrer. Un des éléments de cette intégration est de vivre et de pratiquer ma religion chez moi et dans les endroits prescrits : mosquées, églises, synagogues, temples, etc.

    La société qui nous accueille considère qu’il est favorable de retirer les symboles religieux qui nous distinguent pour faciliter la cohabitation. Je suis d’accord et je trouve cette demande légitime pour protéger les acquis de cette collectivité au niveau des droits des femmes et du droit commun.

    J’invite les immigrants, quelle que soit leur allégeance, à se mettre à la place des Québécois de souche et à considérer ce qui a été fait jusqu’ici pour ouvrir la société à la richesse des contrastes culturels en séparant l’état des religions, sans pour autant priver chacun de ses pratiques dans sa vie privée.

    La charte vise à établir les balises nécessaires pour faciliter le vivre ensemble, avant qu’il ne soit trop tard comme dans plusieurs grandes villes d’Europe.