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Rechercher : pourquoi tant de haine

  • LA DOMINATION MASCULINE PAR PATRIC JEAN

    Patric Jean :
    "Je suis un pro-féministe radical"

    RADICAL : du latin radicalis, dérivé de radix (racine)

    patric jean domination masculine.jpg 

    Le féminisme et le pro-féminisme radicaux le sont dans le sens du mot latin qui renvoie à la racine. Cela signifie que l’idée n’est pas de trouver des solutions qui, en surface, vont aplanir les choses, mais de prendre le mal à la racine.

    http://www.ladominationmasculine.net/petition-des-hommes.html


    Source : http://www.iletaitunefoislecinema.com/entretien/3288/patric-jeanje-suis-un-profeministe-radical

    Article de Pamela Messi

    Dans un documentaire intelligemment militant, le réalisateur belge s’interroge sur les racines de l’inégalité des sexes qui structure les sociétés occidentales.


    « Vous avez-dit égalité ? », interroge Patric Jean sur l’affiche de son nouveau film, "La Domination masculine", un documentaire intelligemment militant. Education, politique, publicité, jeux de séduction… Le réalisateur belge explore tous les lieux d’exercice possibles de cette domination ancestrale, en s’arrêtant plus particulièrement sur le cas (éclairant) du Québec.

    Une preuve que le propos est juste ? Il a fait sortir de leurs gonds les hommes les plus misogynes – ceux pour qui « le féminisme est un crime contre l’humanité » – qui inondent la blogosphère de commentaires haineux. Face aux incitations à la violence et aux menaces dont il a fait l’objet, Patric Jean a même dû récemment renoncer à un voyage à Montréal. «Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle», annonçait-il – sur le ton de l’humour – dans le dossier de presse du film. C’est réussi. Rencontre avec un homme qui se définit comme un «pro-féministe radical».



    Ce titre, La Domination masculine, c’est un hommage à Bourdieu?

    Patric Jean : Rien à voir. «La domination masculine», c’est une expression très ancienne dans la littérature. Je voulais parler exactement de ce sujet là : pas des combats des femmes mais de ce qu'est la domination masculine aujourd’hui en Occident. Le titre m’a donc sauté aux yeux.



    Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à ce sujet?

    J’ai choisi de travailler sur ce sujet pour des raisons politiques. De la même manière que je fais des films sur les pauvres parce qu’il y a des pauvres, j’ai eu envie de faire un film sur la domination masculine parce que nous vivons dans une société patriarcale où les femmes ne peuvent pas occuper la même place que les hommes. Or, si tout le monde est conscient de l’existence de la pauvreté dans le monde et donc de la nécessité de faire des films sur ce thème, la question du rapport entre hommes et femmes et de l’injustice de genre ne saute pas aux yeux. Dans l’idéal, ma démarche ne devrait donc surprendre personne.



    Pourquoi avoir consacré une grande partie du film au Québec?

    Parce qu’en matière de relations hommes-femmes, c’est une société qui a vingt ans d’avance sur la Belgique et la France où se déroule le reste du film. Il y a eu des combats de femmes et des raisons politiques et historiques complexes qui ont fait que c’est une société déjà beaucoup plus égalitaire que la nôtre. L’égalité n’est pas parfaite, mais c’est déjà un grand pas en avant. Sur la question de la violence conjugale par exemple, le Québec a clairement vingt ans d’avance, au moins. Mais ça c’est le côté positif. Le revers de la médaille, c’est que cette avance entraîne ce qu’on appelle le «ressac» ou «backlash» : le système réagit et on observe un contre-mouvement émancipatoire de la part d’hommes qui ne veulent pas perdre leurs privilèges et qui s’organisent pour que les femmes progressent le moins vite possible, voire qu’elles régressent.



    Est-ce le début d’une guerre des sexes?

    Pas d’une guerre des sexes mais d’une guerre politique. Côté féministe, vous avez évidemment une majorité de femmes mais aussi quelques hommes. Et du côté du backlash, vous avez une large majorité d’hommes, mais également une association de femmes qui militent pour que les femmes retournent à leurs casseroles et que les hommes gardent le pouvoir. La question est donc clairement politique : il s’agit de décider si on va continuer à progresser en essayant d’aller vers plus de justice et d’équité ou si l’on reste dans une société archaïque où les femmes font la popote pendant que les hommes partent à la chasse. Je caricature à peine…



    Au cours du tournage, avez-vous eu des surprises?

    Ma grande surprise a été de voir à quel point les femmes victimes de violences conjugales racontent toutes exactement la même histoire. Et ce, dans tous les pays où j’en ai rencontrées. Comme si elles s’étaient téléphonées pour se donner le mot. Même les mots qu’elles emploient pour décrire leur ressenti sont souvent les mêmes. Ce phénomène de violences conjugales n’est pas une suite d’histoires personnelles particulières, c’est un phénomène social. La preuve : ça se reproduit toujours de la même manière et dans toutes les classes sociales. Ça commence toujours par une forme de violence psychologique, par la dévalorisation de l’autre, par l’insulte. Et puis les coups arrivent…



    Vous parlez peu de religion alors qu’habituellement, le sujet est mis sur le tapis dès que l’on aborde la place de la femme dans la société. Pourquoi?

    Effectivement, quand on parle des femmes, la question de la religion revient sans cesse, parce qu’on parle de l’Islam et qu’on veut toujours nous expliquer que le musulman est un méchant macho qui bat sa femme. Ce faisant, on oublie que toutes les 55 heures, en France, un homme tue sa femme. Or, ils ne sont pas tous musulmans. Certains le sont peut-être, mais ils ne sont pas surreprésentés. Par ailleurs, toutes les classes sociales sont concernées : des médecins, des avocats... Il y a peu de temps, c’est un député qui a tué sa maîtresse. J’ai pensé à parler de religion, mais j’aurais dans ce cas parlé des trois religions et pas seulement de l’Islam, évidemment. Car la question de la femme dans la chrétienté et dans le judaïsme n’est pas abordée de façon plus brillante.



    Comment votre mise en scène, très sobre, devait-elle servir votre propos?

    C’est mon style : j’aime travailler sur le silence. Sur ce film en particulier, je souhaitais fournir au spectateur une matière brute. Lui livrer des faits et voir ce qu’il en tire plutôt que lui tenir la main avec un commentaire.



    Tout le film est ponctué de scènes où vous recouvrez un mur d’images de symboles phalliques. Que cherchiez-vous à montrer?

    C’est un côté un peu ridicule très masculin et qui me faisait plutôt rire : il semble que dans toutes les cultures, consciemment et inconsciemment, nous les hommes, nous ressentions ce besoin de réaffirmer notre pouvoir sur la société à travers des symboles et, notamment, le symbole phallique. Quand on regarde bien, il y en a absolument partout. Les plots anti-stationnement par exemple, correspondent exactement à la manière dont un enfant dessinerait un sexe en érection. J’ai beaucoup ri il y a quelques années à Bruxelles quand la ville a installé de nouveaux plots, dans une belle pierre de taille. Leur forme était rectangulaire – on ne pouvait donc pas y voir un symbole phallique – mais, à la base, ils avaient ajouté deux boules. J’aurais rêvé d’assister à la réunion chez le maire, d’écouter les gens discuter pour savoir si leur choix était conscient ou inconscient, s’ils avaient trouvé ça très drôle ou si personne ne s’était posé de question.

     

    Vous avez participé à des débats à l’issue des projections en avant-premières de votre film. Les gens se sont-ils disputés autant que vous le souhaitiez?

    Quand j’ai dit que je voulais qu’on se dispute à la fin du film, c’était évidemment une boutade. Mais j’ai tout de même entendu des couples ou même des hommes ou des femmes entre eux, discuter ferme. Plusieurs femmes ont pris la parole dans la salle, très émues. Elles avaient l’impression que le film parlait d’elles. J’ai également reçu une tonne de messages d’insultes anonymes écrits par des hommes beaucoup moins courageux. Pour vous donner une idée, je vous conseille de lire les commentaires sur les blogs et sites internet qui parlent du film. C’est affolant… A la fin du documentaire, je filme des masculinistes. On me demande souvent combien ils sont : dix ? Douze ? Eh bien non, ils sont des millions car leur idéologie est toujours dominante. Tendez l’oreille au coin de la rue ou dans le métro et vous entendrez des hommes discourir et lancer des généralités sur «les nanas», «les gonzesses», «les bonnes femmes»… Toujours ce même vieux discours misogyne. La différence avec les masculinistes, c’est que ces derniers théorisent leurs propos et en font un combat politique. Mais quand on voit combien d’hommes bavent de colère à l’idée même qu’on puisse faire un film dénonçant la domination masculine, on voit combien les idées masculinistes sont présentes dans notre société.



    Comment vous situez-vous par rapport au mouvement féministe?

    Je me considère comme un pro-féministe radical. Radical ne voulant pas dire extrémiste. On a souvent et volontairement entretenu la confusion. Il existe un féminisme radical et un certain nombre d’hommes ont voulu faire croire que c’était un féminisme extrémiste. Or, on n’a jamais tué au nom du féminisme. Le féminisme et le pro-féminisme radicaux le sont dans le sens du mot latin qui renvoie à la racine. Cela signifie que l’idée n’est pas de trouver des solutions qui, en surface, vont aplanir les choses, mais de prendre le mal à la racine. En se demandant notamment ce que l’on dira aux enfants, dans le cadre de leur éducation, sur ce que c’est qu’être un homme ou une femme. Autrement dit, je suis un pro-féministe radical parce que je m’interroge sur la racine de ce mal qui structure notre société.

    Propos recueillis par Pamela Messi

    http://www.ladominationmasculine.net/petition-des-hommes.html

  • PAIX CROISSANTE OU DESTRUCTION CROISSANTE? MOUVEMENT HUMANISTE

    Prague, septembre 2006


     

    TEXTE VIDEO

    * Un rêve a accompagné l’humanité ces dernières décennies : le développement technologique nous aurait amenés vers une société évoluée, où peu à peu les problèmes encore présents auraient été résolus. Nous avons imaginé l’an 2000 comme l’époque où les mots guerre, terreur, pauvreté, auraient perdu leur sens. Malheureusement, même si c’est dur à accepter, la réalité est différente du rêve : on vit dans l’absurdité des guerres, dans la terreur, dans la souffrance et dans la pauvreté matérielle et spirituelle.Dans certaines nations, où l’on vit une période de paix relative, parfois la guerre est seulement un mot écouté à la télé, mais en réalité la guerre est mort, destruction, pauvreté, douleur, c’est l’échec de la civilisation humaine.

    * Aujourd’hui plus de 30 guerres sont en cours. Chaque année 500.000 personnes meurent à cause des armes, 1.300 par jour, une toutes les minutes.La dépense militaire mondiale, considérablement augmentée durant les dernières années, a été en 2005 de 1.120 milliards de dollars. La moitié de cette dépense a été soutenue par les Etats-Unis, suivis par la Grande-Bretagne, la France, le Japon et la Chine. Dans ce classement de l’horreur, suivent Allemagne, Italie, Arabie Saoudite, Russie, Inde, Corée du Sud, Canada, Australie et Israël. La dépense totale de ces 15 pays est égale au 84% de la dépense militaire mondiale.Il s’agit de chiffres absurdes, il suffit de penser que le sommet du G8 en 2005 a destiné seulement 50 milliards pour les aides à l’Afrique.Les pays industrialisés sont les principaux exportateurs d’armes légères. Les cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies contrôlent 88% du marché global des armements. Cela signifie que les nations qui siègent aux conférences pour la paix, sont les mêmes qui produisent les armes et qui ont d’énormes intérêts à ce que la paix ne soit pas réalisée.

    * En 1945, contre un pays désormais épuisé et prêt à la capitulation, pour la première fois fut lancée la bombe nucléaire sur les villes d’Hiroshima et Nagasaki : 180.000 morts en peu de secondes !A l’horreur des camps de concentration s’ajouta celui du nucléaire. Dans les années qui suivirent, la course à l’armement nucléaire amena plusieurs fois l’humanité au bord d’un conflit mondial. En 1970 entra en vigueur le Traité de Non-Prolifération Nucléaire : les puissances nucléaires s’engageaient à démanteler leurs arsenaux et à ne pas augmenter leurs équipements, alors que tous les autres pays renonçaient aux armes atomiques. Dans les années 80 Gorbatchev et les hommes de la Perestroïka, dans un moment de grande tension internationale, démarrèrent une politique de désarmement unilatéral. Il semblait alors que le danger d’une guerre atomique s’était éloigné et qu’une époque de distension allait commencer. Au début des années 90 les accords entre Etats-Unis et Russie ont amené au démantèlement de milliers de têtes nucléaires tactiques.

    * Mais en 1995 la Chine et la France, malgré les grandes protestations populaires, reprirent les essais nucléaires, suivi par l’Inde et le Pakistan. En mai 2005 la Septième Conférence de Révision du Traité a échouée. La raison principale de cet échec a été le refus des Etats-Unis de travailler pour créer une zone sans armes nucléaires en Proche-Orient, et celui des puissances nucléaires d’élaborer un programme pour leur total désarmement.

    * L’OTAN agit hors des accords du Traité, en les violant ouvertement. Les Etats-Unis ont dispersé des bombes dans plusieurs bases américaines qui se trouvent en Europe : 150 têtes nucléaires en Allemagne ; 20 en Belgique ; 20 aux Pays-Bas ; 110 en Grande-Bretagne ; 90 en Italie ; 90 en Turquie. Les Etats-Unis continuent à poursuivre un vieux plan: le bouclier spatial. Ils veulent installer en Europe des missiles capables d’intercepter d’éventuelles attaques ennemies. Ils ont toujours essayé d’éviter qu’un éventuel conflit nucléaire puisse frapper leur territoire, en tentant de déplacer le théâtre d’une possible guerre dans d’autres continents, comme l’Europe. Malgré les réductions effectuées dans les années 90, restent dans le monde environ 30.000 têtes nucléaires, suffisantes pour détruire notre planète 25 fois. Selon les données officielles, la Russie a admis posséder 20.000 bombes, les Etats-Unis 10.500, la France 450, la Chine 400, la Grande-Bretagne 185 et selon quelques observateurs Israël en possède au moins 200, suivent Inde, Pakistan et Corée du Nord.

    * Entre temps la course au réarmement nucléaire est repartie : la Russie en 2004 a réalisé 16 explosions expérimentales de missiles balistiques. La Grande-Bretagne a en projet de nouvelles bombes nucléaires pour les sous-marins Trident et les Etats-Unis sont en train de concevoir des petites bombes à utiliser dans le champ de bataille ainsi que d’autres qui puissent pénétrer en profondeur dans le terrain. France et Etats-Unis affirment en outre qu’il n’y a plus l’engagement de ne jamais utiliser les bombes nucléaires en premier.Le danger de l’éclatement d’un engin nucléaire est très grand surtout si on considère qu’aujourd’hui c’est possible de transporter dans une petite valise une bombe dix fois plus puissante que celle lancée à Hiroshima.Dans les divers conflits qui éclatent, on observe, au delà des motivations officielles, une intention destructive, de contrôle et d’appropriation des ressources. Les « seigneurs de l’univers », comme les appelle le Financial Times, montrent dans les faits, non seulement leur incapacité et irresponsabilité, mais surtout que leur esprit est malade et guidé seulement par la logique primitive de la violence.Des millions de personnes souffrent à cause de guerres qui n’ont pas choisies et dont ne connaissent même pas les apparentes motivations. Dans cette atmosphère la violence grandit et s’étend à tous les domaines.


    * On est face à une nouvelle lutte qui implique toute la planète : d’un côté une poignée de méchants avec leurs conseillers, et de l’autre des milliards de personnes, obligées à vivre dans la douleur, la terreur, la solitude et le manque de futur. Nous sommes devant à un choix : paix croissante ou destruction croissante.

    * Partout dans le monde se développe un Mouvement pacifiste et non violent, qui unit des personnes de différentes races et religions, cultures et générations. C’est une nouvelle sensibilité qui comprend que ce qui se passe en un point finit pour influencer tout le reste : La paix et le bien-être seront pour tous ou pour personne !Ce Mouvement s’inspire de Guides spirituels tel que Mahatma Gandhi, Martin Luther King et Silo, et utilise la non violence comme méthodologie d’action : faire pression sur les gouvernements et sur ceux qui ont le pouvoir de décision afin qu’ils révisent leurs choix désastreux.Nous voulons que la dépense militaire soit convertie en une dépense pour la paix et le bien-être. Il suffit du 10% de la dépense militaire pour commencer à enrayer le fléau de la famine dans le monde. En choisissant le chemin de la paix croissante, les conditions de vie dans les pays les plus pauvres s’amélioreront, en prévenant en outre les migrations auxquelles ces peuples sont obligés poussés par la nécessité. Dans les pays plus riches on investira dans les piliers d’une vrai civilisation : l’éducation et la santé, qui aujourd’hui virent dangereusement vers une aveugle privatisation. Il en naîtra une distension internationale et une nouvelle collaboration entre les peuples qui favorisera non pas le conflit entre les cultures, mais la convergence des diversités vers la Nation Humaine Universelle.

    * On doit arrêter immédiatement la construction de nouvelles armes atomiques et démarrer des négociations pour le démantèlement progressif de tous les engins nucléaires. Les puissances nucléaires doivent commencer un désarmement proportionnel supervisé par les Nations Unies.

    * Les pays qui occupent des territoires étrangers doivent immédiatement retirer leurs troupes, disons « stop » à l’hypocrisie des guerres humanitaires.

    * Notre gouvernement doit prendre position contre la politique du réarmement nucléaire et ne doit soutenir aucune guerre.Demandons aux scientifiques engagés dans la construction d’armes, d’être conscient de la grave responsabilité qu’ils ont, et mettent leur intelligence et connaissance à faveur d’une science de la paix et non de la guerre.
    Demandons aux journalistes de ne pas être les porte-parole des puissants, mais d’être la voix de la justice et de la vérité.Demandons aux armées d’être au service des peuples et non de quelques hommes sans scrupules qui veulent la destruction de la Terre.

    * Demandons aux peu de politiciens qui ont encore un cœur et la raison de soutenir toute initiative pour le désarmement et contre la guerre, de prendre position contre leurs gouvernements et leurs partis.

    * Mais ce message est adressé surtout à toi : répands ce Mouvement et cet espoir dans tous les coins de la Terre.

    * Lutte contre la guerre et dépasse aussi la violence qui est présente dans ton cœur.

    * Allume ta rébellion, allume la flamme de l’espoir !

  • MANIFESTATION CONTRE LE BOUCLIER ANTI-MISSILES AMERICAIN A PRAGUE

    2007 - MANIFESTATION CONTRE LE BOUCLIER ANTI-MISSILES AMERICAIN A PRAGUE


    Plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans le centre de Prague. Ils protestaient contre le projet d'installation d'un radar sur le territoire tchèque dans le cadre du projet de déploiement du bouclier antimissile américain en Europe centrale.

    Deux mille personnes selon les organisateurs, mille selon la police, ont manifesté dans le centre de la ville contre ce projet soutenu par le gouvernement de centre droit du premier ministre Mirek Topolanek.

    "Pas de base américaine en République tchèque", "Nous ne voulons pas des occupants américains et de leur radar", "Mettez le radar au chateau" (le siège de la présidence de la République tchèque), pouvait-on lire sur leurs banderoles. L'un des organisateurs de la manifestation, Jan Tamas Porte parole du Mouvement et du Parti Humaniste, a dénoncé le refus du gouvernement tchèque d'organiser un référendum sur le projet.

    YAN TAMAS.jpg

    "Nous pouvons voir que le gouvernement ignore l'opinion publique et tous les arguments contre la base" américaine, a-t-il ajouté. "Nous devons demander leur démission", a-t-il lancé.

    Josef Hala, le maire de Jince (60 km de Prague), le site choisi par les experts militaires américains pour l'installation du radar, a lui aussi demandé l'organisation d'un référendum sur le projet américain. Une manifestation similaire est prévue le 4 juin pendant la visite du président américain George W. Bush à Prague avant le sommet du G8.