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Rechercher : pourquoi tant de haine

  • SURAIA SAHAR (A.F.P.) ET AARON HUGHES (I.V.A.W.) INTERVIEW

    Cette vidéo de neuf minutes est un interview exclusif avec Suraia Sahar "Afghans pour la Paix" (l'A.F.P.) et Aaron Hughes "Vétérans de l'Irak Contre la Guerre" (IVAW) qui a été tué après une marche historique pour la Justice et la Réconciliation contre l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (l'OTAN) menée par l'A.F.P. et IVAW.

    La Marche et la cérémonie se déplaçant sur le lieu où les membres IVAW ont rejeté leurs médailles de guerre aux généraux de L'OTAN dénonçant les guerres d'Irak et d'Afghanistan, tandis que les représentants d'A.F.P. ont appelé à la paix et à la fin des atrocités de guerre contre leur propre patrie, l'Afghanistan.

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    Voir ce lien :
    http://www.telequebec.tv/lesfrancstireurs/Archives/archives/271-topo.html
    La plupart des soldats américains sont des jeunes pauvres qui n'ont pas beaucoup de débouchés. On les convainc de s'enrôler en leur promettant des bonus, une éducation et une vie excitante. On a parlé à deux soldats qui sont allés en Irak et qui en sont revenus complètement désillusionnés.

    Voir aussi le témoignage du soldat Mike Prysner vétéran de la guerre d’Irak qui a prononcé un discours contre la guerre et qui a été arrêté.
    http://worldpeace.hautetfort.com/archive/2010/03/04/un-soldat-veteran-propose-l-arret-de-la-guerre-pour-creer-un.html

    Témoignage d'un ancien soldat d'Irak
    http://chretiens.daujourdhui.pagesperso-orange.fr/temoignage_irak_238.html

    Les souffrances post-traumatiques
    http://www.grands-reporters.com/Gi-s-Les-morts-de-l-interieur.html

    Autre lien (terrible)
    http://www.legrandsoir.info/il-ne-faut-surtout-pas-sauver-le-soldat-needham.html 

  • LES SOCIETES COOPERATIVES PARTICIPATIVES (SCOP) : EQUITE SOCIALE ET BENEFICES

    POURQUOI SE DEVELOPPER EN SCOP ?
    (Société COopérative et Participative)

    En replaçant l’Homme au centre de l’entreprise sans renoncer aux impératifs de rentabilité, les sociétés coopératives et participatives font chaque jour la démonstration d’un modèle économique durable dans tous les sens du terme.


     

    « Par ses statuts, la Scop remet l’homme et le travail au centre des valeurs et empêche toute spéculation sur le capital ».

    On compte aujourd'hui en France quelque 2000 entreprises Scop, employant 40.000 personnes, dans des secteurs d'activités très différents. Développé au XIXe siècle dans l'industrie, l'imprimerie et le bâtiment (qui représente encore 20% des Scop), le statut de Scop s'est fait une nouvelle jeunesse ces quinze dernières années avec les services à la personne (nettoyage, jardinage...) ou des projets originaux, parfois à dimension sociale.

    Le modèle des Scop repose sur trois principes démocratiques : une partie des salariés possèdent au moins 51% du capital. Sociétaires de leur boîte, ils élisent le patron en assemblée générale, où se votent aussi les comptes et se discutent les orientations stratégiques. Quelle que soit la somme investie dans le capital, ils possèdent une voix. Quant à la répartition des bénéfices, au moins un quart des bénéfices annuels est reversé aux salariés, qu'ils soient sociétaires ou non.

     
    C’est sous la forme d’une coopérative que s’est créée en 2003 à Fleurance, Ethiquable. Présente dans 4.000 grandes surfaces et magasins spécialisés, la marque de produits issus du commerce équitable développe quelque 120 produits avec 48 partenaires de 26 pays du Sud. Pour Rémi Roux, l’un de ses trois fondateurs, la Scop et le commerce équitable relèvent de la même logique. « Par ses statuts, la Scop remet l’homme et le travail au centre des valeurs et empêche toute spéculation sur le capital ». Au sein de l’entreprise qui réalise 14 millions de chiffre d’affaires et compte 65 salariés dont 55% détiennent 75% du capital, plus de 50% des bénéfices sont mis en réserve. De quoi « tenir le coup » face à la crise. Agréée entreprise solidaire, Ethiquable a également fait le choix d’encadrer la rémunération de ses salariés selon un coefficient multiplicateur de 3,2% entre le salaire le plus bas (1.450 euros) et le plus élevé (4.600 euros).
     
  • DES IMAMS INTERDISENT L’EXCISION EN MAURITANIE

    Date de l’article 18.01.2010
    Source : http://www.afrik.com/article18522.html

    mauritanie.gifTrente quatre imams et oulémas mauritaniens ont signé, la semaine dernière, à Nouakchott, une fatwa interdisant la pratique de l’excision dans leur pays. Sous l’impulsion du Forum de la pensée islamique et du dialogue entre les cultures, du gouvernement et de l’Unicef, les spécialistes de la loi islamique ont débattu d’une pratique jusqu’alors taboue et contre laquelle il sera désormais possible de prêcher à l’intérieur comme en dehors des mosquées.

    Une trentaine de personnalités religieuses faisant autorité en Mauritanie ont signé une fatwa (avis juridique qui a valeur de loi), le 12 janvier, condamnant les mutilations génitales féminines (MGF). Cette fatwa stipule que les excisions « ont été avérées néfastes par les experts. Une telle pratique est donc interdite au vu des dommages qu’elle entraîne ». Ses auteurs étaient réunis les 11 et12 janvier derniers au Palais des Congrès de Nouakchott, dans un atelier organisé par le ministère des Affaires sociales, de l’Enfance et de la Famille, le Forum de la Pensée Islamique et du Dialogue des Cultures, et appuyé par l’Unicef (Le Fonds des Nations unies pour l’enfance).

    Le docteur Cheikh ould Zein, secrétaire général du Forum de la pensée islamique, a expliqué les raisons qui les ont conduits à cette décision. « Les points essentiels sur lesquels il convient de s’interroger : est-ce qu’il y a dans le Coran des textes très clairs qui demandent cette chose-là ? Ils n’existent pas. », a-t-il déclaré.

    Les mutilations génitales sur les femmes n’ont pas de lien avec la religion, contrairement à ce que de nombreuses familles tendent à faire croire. Les oulémas et imams réunis ont même déclaré que l’excision est une pratique anti-islamique, la religion condamnant tout acte ayant des répercussions négatives sur la santé.

    Un pas en avant.

    D’après les chiffres fournis par le gouvernement et l’UNICEF, l’excision touche près de 72% des Mauritaniennes. Officiellement, elle est prohibée depuis que le pays a ratifié la Convention Internationale des Droits des Enfants, en 1989. Cependant, cette prohibition formelle n’a pas mis fin à l’activité des exciseuses. Nombre de fillettes de quelques jours sont toujours conduites par leurs proches chez la chirurgienne traditionnelle du village. Les enfants des ethnies soninkés et peuls étant les plus fréquemment victimes de cette pratique.

    Mais Cheik ould Zein est convaincu que la fatwa édictée la semaine dernière aura un grand impact sur les mentalités. « L’excision féminine était un tabou. L‘excision est désormais vue comme un crime contre l‘espèce humaine », a-t-il déclaré. A la suite de ce colloque, le gouvernement s’est engagé à lancer des actions de sensibilisation pour mettre fin à l’excision.

    Les mutilations génitales sur les femmes sont avant tout liées à une pratique rituelle consistant à l’ablation de la partie externe du clitoris et des petites lèvres. Rite initiatique au même titre que la circoncision chez les garçons, elles ont pour but de limiter l’accès des femmes à une sexualité libre et d’affaiblir leur désir.Les risques encourus par les femmes sont considérables. L’opération est souvent pratiquée dans des conditions hygiéniques déplorables et des complications peuvent survenir à la suite de l’intervention : hémorragie, infection, complication lors de l’accouchement, traumatisme psychologique… L’excision est une pratique encore courante dans une vingtaine de pays africains.

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    Lire ce témoignage : http://www.afrik.com/article19213.html