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  • RAFAEL DE LA RUBIA ET TOMAS HIRCH, COORDINATEURS INTERNATIONAUX DE LA MARCHE MONDIALE, RECUS PAR LA PRESIDENTE CHILIENNE

    Michelle Bachelet reçoit les coordinateurs internationaux de la Marche Mondiale pour la Paix : Rafael de la Rubia et Tomás Hirsch

    http://www.youtube.com/watch?v=AP7oKWK8cdE&feature=player_embedded
    Audience de Rafael de la Rubia,
    Président de Monde Sans Guerres International
    avec la Présidente du Chili Michelle Bachelet,
    au palais présidentiel La Moneda.

     

    29 Avril 2009


    RAFA1.jpgAprès une longue réunion avec la mandataire Michelle Bachelet, le coordonnateur international Raphaël de la Rubia, et Tomás Hirsch, Porte-parole en Amérique latine de la Marche Mondiale, sont sortis satisfaits du dossier montré au gouvernement chilien.

    rafa2.jpg«Nous avons eu l'occasion de la remercier pour son appui. Elle a été la première Présidente qui a soutenu la Marche Mondiale parmi les quatre à cinq autres présidents. Des progrès ont été réalisés dans l'identification des activités qui seront réalisées autour de la Marche : Il y a un séminaire sur les Forces Armées qui se réunit au niveau de toute l’Amérique, on soutient également le voyage vers l’Antarctique d’une partie du gouvernement chilien, et on étudie la possibilité d'effectuer une action avec l'Argentine dans le cadre du bicentenaire (joint) avec le thème de la marche», a indiqué le Président de Monde Sans Guerres International.

    rafa3.jpgIl a expliqué que «l'idée est d'ajouter l'Antarctique comme un continent, car l’Antarctique a un sens parce qu'elle est exempte d'armes nucléaires et d'armes, et d’aucune vente commerciale. Ensuite, c’est un symbole parce que c’est également le 50e anniversaire du Traité de l'Antarctique ».

    Pour l'humaniste et le porte-parole régional de l'initiative, Tomás Hirsch, ce fut «une très longue réunion, parce que Mme Bachelet est très attachée à la Marche mondiale pour la Paix et désire promouvoir ces thèmes avec d'autres gouvernements de la région. Elle (...) nous avons offert de faire quelques contacts pour que l'OEA puisse appuyer la marche, et Rafael de la Rubia puisse rencontrer José Miguel Insulza », a déclaré M. Hirsch, avec l'intention que l’organisme adhère au mégaprojet de la non-violence.

    rafa4.jpgMichelle Bachelet est la première présidente à adhérer, il semble primordial que la marche mondiale se finisse à la frontière de l'Argentine, en particulier dans le complexe humaniste Punta de Vacas. Tout comme l’a été l'engagement de Cristina Kirchner, qui participa à la lettre officielle à la mi-avril, en déclarant la mobilisation de «l’intérêt national» en Argentine. Titre qui n'existe pas légalement au Chili, mais comme dit Hirsch «ceci est plus que clair que ce qui est».

    raffa5.jpgUne question qui a coïncidé avec la visite à La Moneda a été l'acquisition imminente du gouvernement chilien de 18 avions de combat F-16 à la Hollande (Pays-Bas), pour un montant de 270 millions de dollars, activité déjà menée en 2005 pour plus de 185 millions. Il est important que pour Tomás Hirsch cela ne soit pas une opposition de l'Etat à se joindre à des projets tels que la Marche, appelant à un désarmement progressif, entre autres choses. «J'ai exprimé mon refus absolu à ce que le Chili continue à s’armer et à l'achat d'avions de guerre, mais ce n'est pas une contradiction, car lorsque nous avons demandé l’adhésion à la Marche Mondiale nous ne nous attendions pas à ce que les gouvernements acceptent immédiatement à se désarmer ou à cesser d'acheter des armes ; ce que nous espérons c’est la dénucléarisation, le retrait des troupes dans les territoires occupés, la restitution de ces territoires, et promouvoir la paix et la non-violence. En effet, l'achat d'avions n'est pas une bonne nouvelle, et nous l’avons clairement exprimé. Nous rejetons cela et continuerons à le rejeter, nous croyons qu'il faut avancer sur les traités entre les pays pour la démilitarisation de la région, réduire le budget de guerre», a déclaré le leader humaniste.

    Montserrat Prieto González
    Mundo sin Guerras -
    www.mundosinguerras.org

  • DIX QUESTIONS SUR LA CRISE POSEES A MICHEL COLLON

    1. « SUBPRIMES » ?

    Le point de départ est une véritable escroquerie. Les banques occidentales ont gagné énormément d'argent sur le dos de ménages US en grande difficulté à qui on extorquait des remboursements exagérés. En se disant que s'ils ne parvenaient pas à rembourser, on raflerait leur maison pour une bouchée de pain.

    2. SEULEMENT UNE CRISE BANCAIRE ?

    Pas du tout. Il s'agit d'une véritable crise économique qui démarre par le secteur bancaire, mais dont les causes sont bien plus profondes. En réalité, toute l'économie US vit à crédit depuis plus de trente ans. Les entreprises s'endettent au-delà de leurs moyens, l'Etat s'endette au-delà de ses moyens (pour faire la guerre), et on a systématiquement poussé les particuliers à s'endetter, seul moyen de maintenir artificiellement une croissance économique.

    3. LA CAUSE PROFONDE ?

    Pas question de l'indiquer dans les médias traditionnels. Pourtant, les subprimes ne sont que la pointe de l'iceberg, la manifestation la plus spectaculaire d'une crise générale de surproduction qui frappe les Etats-Unis, mais aussi les pays occidentaux. Si le fin du fin pour une multinationale consiste à licencier des travailleurs en masse pour faire faire le même travail par moins de gens, si en plus on baisse les salaires par toutes sortes de mesures et avec l'aide de gouvernements complices, à qui donc ces capitalistes vendront-ils leurs marchandises ? Ils n'ont cessé d'appauvrir leurs clients !

    4. JUSTE UNE CRISE A SURMONTER ?

    L'Histoire montre que le capitalisme est toujours allé d'une crise à l'autre. Avec de temps en temps, une «bonne guerre» pour en sortir (en éliminant des rivaux, des entreprises, des infrastructures, ce qui permet ensuite une jolie «relance»). En réalité, les crises sont aussi une phase dont les plus gros profitent pour éliminer ou absorber les plus faibles. Comme à présent dans le secteur bancaire US ou avec BNP qui avale Fortis (et ça ne fait que commencer). Seulement, si la crise renforce la concentration du capital aux mains d'un nombre toujours plus petit de multinationales, quelle sera la conséquence ? Ces super-groupes auront encore plus de moyens d'éliminer ou appauvrir la main d'oeuvre pour se faire une concurrence encore plus forte. Donc, retour à la case départ.

    5. UN CAPITALISME MORALISE ?

    Ca fait cent cinquante ans qu'on le promet. Même Bush et Sarkozy s'y mettent. Mais en réalité c'est aussi impossible qu'un tigre végétarien ou un nuage sans pluie. Car le capitalisme repose sur trois principes :

    1. La propriété privée des grands moyens de production et de financement. Ce ne sont pas les gens qui décident, mais les multinationales.

    2. La concurrence : gagner la guerre économique, c'est éliminer ses rivaux.

    3. Le profit maximum : pour gagner cette bataille, il faut réaliser un taux de profit non pas «normal et raisonnable», mais un taux de profit maximum qui permet de distancer ses concurrents. Le capitalisme, c'est donc bien la loi de la jungle, comme l'écrivait déjà Karl Marx : «Le Capital a horreur de l'absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime.» (Le Capital, chapitre 22).

    6. SAUVER LES BANQUES ?

    Bien sûr, il faut protéger les clients des banques. Mais ce que l'Etat fait en réalité, c'est protéger les riches et privatiser les pertes. L'Etat belge, par exemple, n'avait pas cent millions d'euros pour aider les petites gens à maintenir leur pouvoir d'achat, mais pour sauver les banques il trouve cinq milliards en deux heures. Des milliards que nous devrons rembourser. Ironie du sort : Dexia était une banque publique et Fortis a avalé une banque publique qui tournait très bien. Grâce à quoi ses dirigeants et actionnaires ont réalisé de juteuses affaires pendant vingt ans. Et maintenant que ça va mal, leur demande-t-on de payer les pots cassés avec les milliards qu'ils ont mis de côté ? Non, on nous demande à nous !

    7. LES MEDIAS ?

    Loin de nous expliquer tout ça, ils mettent l'accent sur des aspects secondaires. On nous dit qu'il faudra chercher les erreurs, les responsables, combattre les excès et bla bla bla. Or, il ne s'agit pas des erreurs de tel ou tel, mais d'un système. Cette crise était inévitable. Les sociétés qui s'écroulent sont les plus faibles ou les plus malchanceuses. Celles qui survivent, en acquerront encore plus de pouvoir sur l'économie et sur nos vies.

    8. LE NEOLIBERALISME ?

    La crise a été non pas provoquée mais accélérée par la mode néolibérale de ces vingt dernières années. Or, ce néolibéralisme, les pays riches ont prétendu l'imposer de force dans tout le tiers-monde. Ainsi, en Amérique Latine, que je viens d'étudier en préparant mon livre "Les 7 péchés d'Hugo Chavez", le néolibéralisme a plongé des millions de gens dans la misère. Mais l'homme qui a lancé le signal de la résistance, l'homme qui a démontré qu'on pouvait résister à la Banque Mondiale, au FMI et aux multinationales, l'homme qui a montré qu'il fallait tourner le dos au néolibéralisme pour réduire la pauvreté, cet homme-là, Hugo Chavez, les médias ne cessent de le diaboliser à coups de médiamensonges et de ragots. Pourquoi ?

    9. LE TIERS-MONDE ?

    On nous parle uniquement des conséquences de la crise dans le Nord. En réalité, tout le tiers-monde en souffrira gravement du fait de la récession économique et de la baisse des prix des matières premières qu'elle risque d'entraîner.

    10. L'ALTERNATIVE ?

    En 1989, un célèbre auteur US, Francis Fukuyama, nous annonçait «la Fin de l'Histoire» : le capitalisme avait triomphé pour toujours, prétendait-il. Il n'a pas fallu longtemps pour que les «vainqueurs» se cassent la figure. En réalité, l'humanité a bel et bien besoin d'un autre type de société. Car le système actuel fabrique des milliards de pauvres, plonge dans l'angoisse ceux qui ont la «chance» (provisoire) de travailler, multiplie les guerres et ruine les ressources de la planète. Prétendre que l'humanité est condamnée à vivre sous la loi de la jungle, c'est prendre les gens pour des cons. Comment faut-il concevoir une société plus humaine, offrant un avenir décent à tous ? Voilà le débat qu'il nous incombe à tous de lancer. Sans tabous.

    Vous pouvez envoyer vos questions et commentaires à :
    michel.collon@ skynet.be
    Plusieurs articles sur la crise à : www.michelcollon.info

  • COLOMBIE-LANCEMENT DE LA MARCHE MONDIALE A BOGOTA

    Il est temps que les citoyens
    fassent pression pour la Paix

    http://www.dailymotion.com/video/x93oz8_mm-bogota_news#from=embed

    Lors du lancement de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence à Bogota, le Maire s’est engagé publiquement à apporter l’appui total de l’administration de la ville à l’événement. «C’est le moment des citoyens», a fait ressortir le coordinateur mondial de la Marche, notant que «les gouvernements se mobiliseront aujourd’hui seulement s’il y a une pression populaire, si possible internationale, qui les oblige à mobiliser leurs politiques vers la Paix et la Non-Violence.»

    DAVID NASSAR.jpg

     

    David Nassar, Président Monde Sans Guerres Colombie


    Bogota, 21 avril, Pressenza

    La Marche Mondiale pour la Paix et la Non violence a été lancée aujourd’hui, en présence de 350 personnes, représentants d’organisations sociales, universitaires et culturelles. Avec cet événement, Bogota devient la première capitale du monde dont le gouvernement s’engage publiquement à soutenir et promouvoir cet événement.

    SAMUEL MORENO.jpgPour la maire de Mayor de Bogota Distrito Capital, Samuel Moreno, le développement de programmes de Paix et de Non-Violence est le meilleur chemin pour garantir l’accomplissement des droits fondamentaux des citoyens et citoyennes. C’est pourquoi il a souligné que son soutien à la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-Violence se situe à l’intérieur d’un ensemble de politiques qui cherchent à éradiquer toutes les formes de violence dans la ville, parmi lesquelles il a souligné les efforts que son administration fait pour en finir avec le phénomène de la séquestration en Colombie, les mécanismes de réconciliation et de construction de paix, et le programme pour le dépassement de la violence contre les femmes.

    ALEJANDRA BORERO.jpgReprésentant le programme de Non-Violence envers les femmes, la célèbre actrice Alejandra Borrero est intervenue en expliquant que le projet nommé «Pas même avec la pétale d’une rose» cherche à contribuer à une ville sans violence envers les femmes et les fillettes.

     


    RAFA.jpgRafael de la Rubia, a mis l’accent sur le fait que la crise du système actuel a déjà atteint les banques que l’on considérait invulnérables il y a quelques années, mais il a signalé le fait que seule l’industrie militaire semble ne pas avoir été affectée par le bouleversement actuel. «Tous les gouvernements, spécialement en Europe, parlent tout le temps en faveur de la Paix, mais leur industrie de guerre n’a pas cessé de produire».

    La menace nucléaire est une réalité concrète, même dans les pays où on la ressent comme un thème lointain, "c’est une menace mondiale", a souligné Rafael de la Rubia, "mais en même temps la mondialisation nous donne l’opportunité que l’humanité agisse comme un tout et que soient organisées des actions de niveau planétaire comme la Marche Mondiale." «En l’an 2000 nous avons vu comment l’arrivée du nouveau millénaire a été célébré dans le monde entier, aujourd’hui nous pouvons voir comment tout le monde se prépare à demander la Paix et la Non-Violence» a souligné l’actrice Alejandra Borrero.

    COLOMBIE.jpgL’événement a été réalisé dans un auditorium de l’Institut de Sports et Loisirs du District, qui dépend de la Mairie, grâce à un processus de concertation réalisé entre le Mouvement Humaniste, l’organisation Monde sans Guerres et la Mairie centrale de Bogota, en particulier le bureau de la Première Dame. C’est elle-même et l’humaniste Claudia Nino qui ont généré ce processus.

    COLOMBIE2.jpgParmi les personnes qui ont assisté à l’événement, il faut souligner la présence de l’ambassadeur d’Italie en Colombie Gerolamo Schiavoni, l’ambassadrice de Norvège à Bogota Maria Sipos, le président de Redepaz Muis Emil Sanabria, l’ex-gouverneur du Meta Alan Jara qui est resté captif des FARC durant plusieurs années, la présidente de Asfamipaz Marlene Orjuela, le groupe de rock Pornomotora et les représentants du Concours Mondial de Conte et de Poésie Pacifiste.

    «Bientôt le jour se lèvera dans notre Amérique» a conclu le message de Tomas Hirsch, porte-parole de la Marche Mondiale pour l’Amérique latine, qui a été lu parDavid Nassar, président de Monde sans Guerres Colombie.

    Germán Bustos
    Pressenza Bogotá