Source : http://www.ladominationmasculine.net/themes/51-homme-violent-repenti-cycle-violence-conjugale.html
Il faut rendre hommage à cet homme qui nous permet de mieux comprendre et peut-être de faire réfléchir d’autres hommes.
Il faut savoir que la violence conjugale se perpétue dans un contexte culturel bien précis : le patriarcat. A savoir une société qui globalement considère les hommes et les femmes différemment. L’homme violent agit donc à l’intérieur de cette sphère en cohérence avec la culture ambiante.
Il s’estime être le chef (même inconsciemment) et sa femme être sa propriété. D’où le risque plus important du passage à l’acte au moment à la femme décide de quitter son compagnon.
D’où aussi le fait que la violence conjugale place la femme du côté des victimes et l’homme du côté des agresseurs. L’inverse existe évidemment mais reste beaucoup plus rare. De plus, on assiste alors à une explosion de violence ponctuelle plutôt qu’au fameux cycle de la violence conjugale très rarement observé dans ce sens.
Le maître mot, chez les femmes qui témoignent et chez Denis, est «contrôle». La violence conjugale passe par le désir de contrôler l’autre.
Lors du tournage de « la domination masculine », Patric Jean a passé beaucoup de temps dans des centres médico-légaux où des victimes (accident, violences…) viennent faire constater leurs blessures (physiques et psychologiques).
Les médecins témoignent de la disparité des situations toujours différentes sauf dans les cas de violence conjugale où les femmes victimes racontent toutes exactement la même histoire, les mêmes événements, dans le même ordre, avec souvent les mêmes mots.
Il s’agit donc bien un phénomène culturel bien ancré.