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TEMOIGNAGE - Page 6

  • REVOLUTION FEMINIME DU KURDISTAN DE SYRIE

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    http://www.actukurde.fr/haberayrinti.php?id=574

    Il s'agit d'une véritable révolution féminine devant les yeux du monde entier mais qui ne se fait pas remarquer.
    La révolution lancée mi-juillet 2012 au Kurdistan occidental, le territoire kurde en Syrie, après la prise de contrôle des villes, est aujourd'hui dans une phase irréversible. Cette révolution a un visage de femme sans précédent dans l'histoire de toute la région. Ce n'est plus la peine de dire qu'il s'agit d'un modèle démocratique pour tous les peuples et les Etats de la région.

    Théoriquement, la place de la femme dans les organisations kurdes est beaucoup plus  importante que dans les pays occidentaux. Par exemple, L’Union des Communautés du Kurdistan (KCK), système politique du PKK, exige un quota à part égale entre les femmes et les hommes. En général un quota de 40% pour chacun des deux sexes est adopté  par toutes les autres organisations qui sont réunies sous la bannière de ce système. Le système de coprésidence est aussi imposé. Enfin, comme au Kurdistan de Turquie, les combattantes kurdes du Kurdistan syrien font figure d'exception.

    Visant à s'affranchir du patriarcat et de l’Etat, les réalisations des femmes kurdes sont à elles seules une révolution dans la révolution. Elles sont l'un des principaux piliers du système de l’autonomie démocratique. Au niveau militaire, les femmes kurdes ont leur propre armée sous le nom de YPJ, Unités de Défense des Femmes, sous la bannière des Unités de défense du peuple (YPG). Elles sont actuellement organisées en brigade et bataillon dans toutes les provinces pour défendre la population.

    Les femmes kurdes, mobilisées notamment dans la "Yekitiya Star" (union des étoiles), ont également créé des "assemblées populaires" pour les femmes et des "maisons des femmes". Représentées de façon conséquente dans les "assemblées populaires", elles ont créé plusieurs centres éducatifs et scientifiques et fondé une académie pour les femmes dont le but est de populariser l’idéologie de la "libération de la femme". Les femmes assurent la coprésidence des "autorités populaires", tandis que leurs associations jouent un rôle actif dans la résolution des conflits politiques, éducatifs, familiaux, économiques et ceux avec les forces de l’ordre. Ces femmes qui se sont souciées de leur propre rôle concernant l’éducation dans la langue maternelle ont décidé de se mettre en association sous le nom de "Union des Femmes Enseignantes" dans le cadre de l'institut de langue kurde (SZK).

    Aujourd'hui, la grande majorité des enseignants sont des femmes. Les femmes représentent 80 % de cet institut à Kobani (Ain al-Arab) avec 139 enseignantes, 90 % à Tirbespiyê (al-Qahtaniya) et 70 % à Afrin où 65 % des personnels  de toutes les organisations et les structures sont des femmes.

    Des décisions importantes ont été prises pour empêcher le mariage forcé et le mariage des enfants. Le Mouvement Démocratique de la Société (TEV-DEM) a interdit le mariage avant l'âge de 18 ans.

    Malgré les attaques "jihadistes" qui se cachent derrière la couverture de l'Islam, l'embargo international sur leur région, l'implication de la Turquie dans les attaques "jihadistes" et le silence "complice" de l'Occident, les Kurdes ont réussi à créer de facto une région  autonome. Ils s'apprêtent, dans un avenir proche, à construire une autorité régionale avec la participation des autres peuples du Kurdistan syrien, avant l'organisation des élections pour élire leur parlement et adopter une constitution démocratique.

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    A TELECHARGER

    JEUNE FILLE SYRIENNE A LA GRENADE.pdf

    Extrait : « Je sais que les filles de la ville de Homs ont en permanence des grenades dans leur sac pour se faire exploser dans le cas où elles viendraient à se faire enlever. J’espère sincèrement que je n’aurais jamais à mettre une grenade ou un pistolet dans mon sac, mais je pense que tout va dans ce sens ».

    Il s'agit d'une véritable révolution féminine devant les yeux du monde entier mais qui ne se fait pas remarquer.  Imaginons que  dans une ville, 65 % des membres des organisations civiles, politiques et militaires sont des femmes. Imaginons que toute une région est dirigée, en pleine guerre, sur le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes,  ou une armée féminine qui combatte à la fois un régime sanglant et des groupes armés.

    La révolution lancée mi-juillet 2012 au Kurdistan occidental, le territoire kurde en Syrie, après la prise de contrôle des villes, est aujourd'hui dans une phase irréversible. Cette révolution a un visage de femme sans précédent dans l'histoire de toute la région. Ce n'est plus la peine de dire qu'il s'agit d'un modèle démocratique pour tous les peuples et les Etats de la région. 

    Théoriquement, la place de la femme dans les organisations kurdes est beaucoup plus  importante que dans les pays occidentaux.  Par exemple, L’Union des Communautés du Kurdistan (KCK), système politique du PKK,  exige un quota à part égale entre les femmes et les hommes. En général,  un quota de 40% pour chacun des deux sexes est adopté  par toutes les autres organisations qui sont réunies sous la bannière de ce système. Le système de coprésidence est aussi imposé. Enfin, comme au Kurdistan de Turquie, les combattantes kurdes du Kurdistan syrien font figure d'exception.

    Visant à s'affranchir du patriarcat et de l’Etat, les réalisations des femmes kurdes sont à elles seules une révolution dans la révolution.  Elles sont l'un des principaux piliers du système de l’autonomie démocratique.  Au niveau militaire, les femmes kurdes ont leur propre armée sous le nom de YPJ, Unités de Défense des Femmes, sous la bannière des Unités de défense du peuple (YPG). Elles sont actuellement organisées en brigade et bataillon dans toutes les provinces pour défendre la population.

    Les femmes kurdes, mobilisées notamment dans la "Yekitiya Star" (union des étoiles), ont également créé des "assemblées populaires" pour les femmes et des "maisons des femmes". Représentées de façon conséquente dans les "assemblées populaires", elles ont créé plusieurs centres éducatifs et scientifiques et fondé une académie pour les femmes dont le but est de populariser l’idéologie de la "libération de la femme". Les femmes assurent la coprésidence des "autorités populaires", tandis que leurs associations jouent un rôle actif dans la résolution des conflits politiques, éducatifs, familiaux, économiques et ceux avec les forces de l’ordre. Ces femmes qui se sont souciées de leur propre rôle concernant l’éducation dans la langue maternelle ont décidé de se mettre en association sous le nom de "Union des Femmes Enseignantes" dans le cadre de l'institut de langue kurde (SZK).

    Aujourd'hui, la grande majorité des enseignants sont des femmes. Les femmes représentent 80 %  de cet institut à Kobani (Ain al-Arab) avec 139 enseignantes, 90 % à Tirbespiyê (al-Qahtaniya) et 70 % à Afrin où 65 % des personnels  de toutes les organisations et les structures sont des femmes.

    Des décisions importantes ont été prises pour empêcher le mariage forcé et le mariage des enfants.  Le Mouvement Démocratique de la Société (TEV-DEM) a interdit le mariage avant l'âge de 18 ans.

    Malgré les attaques  "jihadistes" qui se cachent derrière la couverture de l'Islam, l'embargo international sur leur région, l'implication de la Turquie dans les attaques "jihadistes" et le silence "complice" de l'Occident, les Kurdes ont réussi à créer de facto une région  autonome.  Ils s'apprêtent, dans un avenir proche, à construire une autorité régionale avec la participation des autres peuples du Kurdistan syrien, avant l'organisation des élections pour élire leur parlement et adopter une constitution démocratique.

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  • "UN JUSTE RETOUR DES CHOSES" - TEMOIGNAGE DE M. ZABI NAIM

    Ma famille et moi avons fui la guerre entre les Russes et les moudjahidines en Afghanistan. Le Québec nous a accueillis, nous a enseigné sa langue, ses façons de faire et son ouverture d’esprit. Même si je suis contre le moyen par lequel la charte des valeurs québécoises a été amenée, je suis pour les principes qu’elle défend, et voici pourquoi.

    Les immigrants des pays arabo-musulmans quittent leur pays natal souvent à cause des situations politiques difficiles. Ces situations sont parfois causées par un islamisme rigide et mal interprété; c’est le cas en Iran, en Afghanistan, dans les pays du Maghreb, en Arabie saoudite.

    Certains autres immigrants, d’allégeances religieuses différentes, quittent aussi leur pays pour des raisons similaires, qu’ils soient juifs, hindous, sikhs, chrétiens orthodoxes ou autre.

    Ce que beaucoup d’immigrants issus de ces communautés oublient, c’est que le Québec nous offre : la sécurité civile, l’égalité homme-femme, l’assurance maladie, la liberté de penser et de nous exprimer, un système judiciaire digne de ce nom, la liberté de pratiques religieuses diverses, une éducation ouverte sur les différences, des services sociaux qui tiennent compte de cultures variées et beaucoup plus.

    En tant qu’immigrant, on reçoit beaucoup!

    Et c’est ce qui m’amène à poser les questions suivantes : que donnons-nous en retour? Est-ce légitime de refuser de retirer un symbole religieux au travail en échange de tout ce que cette société fait pour nous?

    Certains diront : « Nous contribuons à la société en y amenant notre richesse culturelle et en participant à la vie économique ». Oui, mais est-ce assez? Est-ce assez pour s’intégrer? Et voulons-nous vraiment nous intégrer? Nos enfants, eux, le veulent.

    On vit dans une société laïque pour laquelle des Québécois se sont battus et ont fait des sacrifices. Et aujourd’hui, certains groupes aimeraient qu’on recule dans le temps. Rappelons-nous le Québec des curés, 100 % catholiques. Serions-nous reçus comme nous le sommes aujourd’hui en tant que musulmans, juifs, sikhs, ou hindous? Je me pose la question.

    Je reçois beaucoup de la société québécoise depuis que j’y vis et c’est un juste retour des choses pour moi que de faire ma part pour m’y intégrer. Un des éléments de cette intégration est de vivre et de pratiquer ma religion chez moi et dans les endroits prescrits : mosquées, églises, synagogues, temples, etc.

    La société qui nous accueille considère qu’il est favorable de retirer les symboles religieux qui nous distinguent pour faciliter la cohabitation. Je suis d’accord et je trouve cette demande légitime pour protéger les acquis de cette collectivité au niveau des droits des femmes et du droit commun.

    J’invite les immigrants, quelle que soit leur allégeance, à se mettre à la place des Québécois de souche et à considérer ce qui a été fait jusqu’ici pour ouvrir la société à la richesse des contrastes culturels en séparant l’état des religions, sans pour autant priver chacun de ses pratiques dans sa vie privée.

    La charte vise à établir les balises nécessaires pour faciliter le vivre ensemble, avant qu’il ne soit trop tard comme dans plusieurs grandes villes d’Europe.