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NON-VIOLENCE ACTIVE - Page 32

  • LE DESARMEMENT NUCLEAIRE, UNE URGENCE ABSOLUE !

    CONFERENCE-DEBAT :
    LE DESARMEMENT NUCLEAIRE,
    UNE URGENCE ABSOLUE !

    http://www.mondesansguerres.org/

     

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    Par Eric Bastin, Porte-Parole de MSGNV

    PARIS LE 7 JUIN 2007

    Bonsoir,

    Aujourd’hui, nous ressentons une forte inquiétude. Cette inquiétude, c’est l’utilisation de l’arme nucléaire, c’est la menace d’une guerre nucléaire. Nous considérons cette menace comme le danger le plus grave pour l’humanité. Aujourd’hui, l’arsenal nucléaire mondial est suffisant pour détruire plus de vingt fois notre planète. Oui, vingt fois. A chaque instant, chacun d’entre nous vit avec cette effroyable épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

    En 1983, Andreï Sakharov estimait qu’une guerre nucléaire généralisée pourrait entraîner la destruction de l’humanité en tant qu’espèce vivante. Cette prédiction est toujours d’actualité. L’enjeu est bien celui-ci : la disparition même de l’espèce humaine. Nous ne voulons pas d’un futur basé sur la terreur, ni pour nous-mêmes, ni pour nos enfants. La seule issue est le désarmement nucléaire total ! Et c’est l’urgence du moment !

    Toutefois, la guerre nucléaire n’est que la partie la plus extrême d’un phénomène plus global et plus profond, celui de la violence. Cette violence, on la retrouve dans toutes les sociétés, dans tous les pays et dans chaque être humain. Elle s’exprime dans tous les domaines, dans la famille, dans le travail, dans les institutions…. Elle est non seulement physique, mais aussi psychologique, raciale, religieuse, sexuelle, économique … La violence, quelle que soit sa forme, nous la subissons tous au quotidien.

    Sa manifestation la plus effroyable est bien sur la guerre car elle est massive, organisée et planifiée, et bien entendue complètement légale ! Mais, elle n’est pas la seule à faire des dégâts considérables. La violence économique, qui plonge des milliards d’êtres humains dans la misère forcée, est tout aussi effroyable. Simplement, elle parait moins spectaculaire !

    Ainsi, en tant qu’humanistes, nous n’agissons pas seulement pour la paix. Bien sur, la paix est nécessaire. Mais, elle n’est pas suffisante. La paix ou l’absence de guerre ne résoudra pas les autres violences. Par ailleurs, si les autres violences ne disparaissent pas, cette paix ne deviendra jamais durable. Aussi, nous aspirons à autre chose, qui va beaucoup plus loin, c’est la non-violence active.

    Si nous observons l’histoire humaine, depuis l’homme chasseur et cueilleur du paléolithique, à l’agriculteur du néolithique qui a domestiqué les plantes et les animaux, jusqu’à l’homme moderne constructeur de sociétés complexes, même si à certains moments des progrès importants ont été observés, la caractéristique principale de toute cette évolution a été la violence. Beaucoup diront que nous n’avons rien à voir avec nos très lointains ancêtres et que l’être humain d’aujourd’hui a fait un saut spectaculaire par rapport à ses origines. Certes, mais sortir de la préhistoire ne signifie pas détruire des personnes avec des missiles, plus efficaces que des flèches et des pierres. Sortir de la préhistoire ne signifie pas exploiter des personnes en les endettant et en les plongeant dans la misère, en faisant mieux que le fouet et l’esclavage.

    Sortir de la préhistoire, cela signifie laisser en arrière la violence et la domination de tout être humain sur un autre. Il s’agit de faire un saut dans la conscience. De produire un changement de mentalités lié à un changement dans la relation avec les autres et dans l’organisation sociale. Pour sortir de la préhistoire, nous avons non seulement besoin d’une société avec plus de justice et de liberté, mais aussi d’un changement interne à un niveau personnel. Nous parlons d’une transformation personnelle et sociale simultanée.

    On considère généralement la non violence comme une position naïve. Pourtant, s’il n’y a aucun moyen pour arrêter la spirale de la violence aujourd’hui, nous aurons bientôt des dictatures mondiales qui chercheront à d’établir leur ordre et leur pseudo paix, conditions nécessaires pour faire des affaires. Le terrorisme aura la capacité nucléaire et chimique de destruction et la délinquance ordinaire deviendra massive.

    Ainsi, après l’échec de 20 civilisations et l’échec de l’occident où tant de dirigeants et de leaders croyaient et croient encore arriver à une société meilleure avec la violence, nous affirmons aujourd’hui que la violence correspond à une étape très infantile et primaire de l’humanité et qu’il est urgent de mûrir avant qu’il ne soit trop tard. Un système où 80% de l’humanité, soit près de 5 milliards d’êtres humains, souffrent par manque de santé, d’éducation, d’alimentation et d’abri est un système profondément injuste, totalement inhumain et hyper violent. Un tel système ne peut pas avoir de futur et doit être changé.

    La violence que nous ressentons, provient des injustices sociales. Elle provient aussi de la souffrance et de la peur que ressentent des milliards d’êtres humains. La violence est la réponse que nous donnons quand la peur envahit notre conscience. Plus grande est ma peur, plus violent est mon comportement. Plus incertaine est la société, plus violente sera son organisation. A la racine de la souffrance se trouve la peur. A la racine de la dépression, de l’angoisse, du non sens, à la racine de l’égoïsme, de mes désirs, se trouve la peur. Nous avons peur de la maladie, de la solitude, de la pauvreté, de la mort…

    Pour en finir avec la violence, que devons-nous faire ? Faire quelque chose avec nous même et dans la société. La non violence est cette direction que nous proposons pour construire une autre société, un autre monde, une nouvelle civilisation. Mais, c’est aussi une direction pour chaque personne qui veut en finir avec sa propre violence, avec ses propres peurs.

    C’est une direction, un chemin et un sens dans la vie. C ’est une méthodologie d’action, un sentiment et un engagement.

    L’engagement non violent implique de dénoncer, de prendre position et d’agir concrètement contres toutes les formes de violence, en s’organisant avec d’autres. Ainsi, même si le pacifisme est nécessaire dans une première étape, la non violence nous aide à comprendre que les guerres se développent dans un certain contexte, un contexte violent, et que si ce contexte était différent, pour préciser « non violent », il n’y aurait plus jamais de guerres !

    EBASTIN.jpgLa non-violence, c’est faire le « vide », c’est la dénonciation, le rejet, la non coopération avec la violence, la pression, et c’est la désobéissance civile face à l’injustice institutionnalisée. Ainsi, si le pacifisme aspire à un monde sans guerres, la non violence fait progresser cet idéal jusqu’à le convertir en celui d’humaniser la terre !

    Pour conclure, nous sommes véritablement devant un choix, celui de continuer l’escalade de la destruction par l’appauvrissement continu des populations, par la montée de la violence, par le contrôle de plus en plus accru des personnes, par la militarisation progressive des sociétés ou bien opter pour la non violence en tant que conduite quotidienne, mais aussi en contribuant à développer un mouvement social de plus en plus ample, qui pourra faire pression contre les pouvoirs en place afin de rendre la justice sociale.

    Dans différents moments de l’histoire, des personnes et des causes, qui ont atteint leurs objectifs sans parcourir le chemin du sang et de la destruction, ont existé. Ils nous servent de modèles et de références vivantes pour orienter notre action et retrouver la foi en une lutte pour l’éradication de la violence.

    Aujourd’hui, tous les peuples ne veulent plus de guerre, ne veulent plus de violence et aspirent à la justice sociale. Nombreux sont ceux qui cherchent de nouvelles réponses et de nouveaux chemins. Nombreux sont ceux qui ressentent une nécessité de dialogue et de construction d’un projet qui leur donne espoir et futur.

    Un jour, l’être humain éprouvera de la répugnance pour la violence. Parce que la souffrance qui lui correspond deviendra insupportable. Une telle évolution de la conscience pourrait réussir à s’installer dans nos sociétés comme une conquête culturelle profonde. A ce moment la, ce profond idéal d’une nation humaine universelle verra le jour. Une nation humaine universelle, où tous les êtres humains auront les mêmes droits et les mêmes opportunités, où les différents peuples, les différentes cultures dialogueront et se comprendrons mutuellement. Une nation humaine universelle non-violente.

    Merci de votre attention.

    Eric Bastin

  • NOAM CHOMSKY - I'M AFRAID

    Apologies for the delay. I'm utterly overwhelmed. A statement follows. All I can manage, I'm afraid.

    Noam Chomsky

    NOAM CHOMSKY.jpg

    The installation of a missile defense system in Eastern Europe is, virtually, a declaration of war. Simply imagine how the US would react if Russia or China or Iran or in fact any foreign power dared even to think about placing a missile defense system at or near the borders of the US, let alone carrying out such plans. In these unimaginable circumstancse, a violent US reaction would be not only almost certain but also understandable. for reasons that are simple and clear.

    It is well known on all sides that missile defense is a first strike weapon. Respected US military analysts describe missile defense as "not simply a shield but an enabler of U.S. action." It "will facilitate the more effective application of U.S. military power abroad." "By insulating the homeland from reprisal, [missile defense] will underwrite the capacity and willingness of the United States to `shape' the environment elsewhere." "Missile defense isn't really meant to protect America. It's a tool for global dominance." "Missile defense is about preserving America's ability to wield power abroad. It's not about defense. It's about offense. And that's exactly why we need it." All quotes, from respected liberal and mainstream sources -- who favor developing the system and placing it at the remote limits of US global dominance.


    The logic is simple, and well understood. A functioning missile defense system informs potential targets that "we will attack you as we please, and you will not be able to retaliate, so you cannot deter us." The system is being marketed to Europeans as a defense against Iranian missiles. Even if Iran had nuclear weapons and long-range missiles, the chances of its using them to attack Europe are lower than the chances of Europe being hit by an asteroid, so if defense is the reason, Czechoslovakia should be installing a system to defend the country from asteroids. If Iran were to indicate even the slightest attention of such a move, the country would be vaporized. The system is indeed aimed at Iran, but as a first strike weapon. It is a component of the escalating US threats to attack Iran, threats that are in themselves a serious violation of the UN Charter, though admittedly this issue does not arise in outlaw states.


    When Gorbachev agreed to allow a unified Germany to join a hostile military alliance, he was accepting a very severe threat to Russian security, for reasons too familiar to review. In return, the US government made a firm pledge not to expand NATO to the East. The pledge was violated a few years later, arousing little comment in the West, but raising the threat of military confrontation. So-called "missile defense" ratchets the threat of war a few notches higher. The "defense" it provides is to increase the threat of aggression in the Middle East, with incalculable consequences, and the threat of terminal nuclear war.


    Over half a century ago, Bertrand Russell and Alfred Einstein issued an extraordinary appeal to the people of the world, warning them that they face a choice that is "stark and dreadful and inescapable: Shall we put an end to the human race; or shall mankind renounce war?" Accepting a so-called "missile defense system" makes that choice, in favor of an end to the human race, perhaps in the not-too-distant future.

  • MANIFESTATION CONTRE LE BOUCLIER ANTI-MISSILES AMERICAIN A PRAGUE

    2007 - MANIFESTATION CONTRE LE BOUCLIER ANTI-MISSILES AMERICAIN A PRAGUE


    Plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans le centre de Prague. Ils protestaient contre le projet d'installation d'un radar sur le territoire tchèque dans le cadre du projet de déploiement du bouclier antimissile américain en Europe centrale.

    Deux mille personnes selon les organisateurs, mille selon la police, ont manifesté dans le centre de la ville contre ce projet soutenu par le gouvernement de centre droit du premier ministre Mirek Topolanek.

    "Pas de base américaine en République tchèque", "Nous ne voulons pas des occupants américains et de leur radar", "Mettez le radar au chateau" (le siège de la présidence de la République tchèque), pouvait-on lire sur leurs banderoles. L'un des organisateurs de la manifestation, Jan Tamas Porte parole du Mouvement et du Parti Humaniste, a dénoncé le refus du gouvernement tchèque d'organiser un référendum sur le projet.

    YAN TAMAS.jpg

    "Nous pouvons voir que le gouvernement ignore l'opinion publique et tous les arguments contre la base" américaine, a-t-il ajouté. "Nous devons demander leur démission", a-t-il lancé.

    Josef Hala, le maire de Jince (60 km de Prague), le site choisi par les experts militaires américains pour l'installation du radar, a lui aussi demandé l'organisation d'un référendum sur le projet américain. Une manifestation similaire est prévue le 4 juin pendant la visite du président américain George W. Bush à Prague avant le sommet du G8.