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NON-VIOLENCE ACTIVE - Page 9

  • PRIX NOBEL DE LA PAIX 2011 - TROIS FEMMES A L'HONNEUR

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    Le Nobel de la paix a été attribué à Ellen Johnson-Sirleaf, présidente du Liberia, Leymah Gbowee et Tawakkul Karman.

    Le comité norvégien a conjointement attribué le prix Nobel de la paix 2011 à trois femmes : Ellen Johnson-Sirleaf, la présidente du Liberia, Leymah Gbowee, elle aussi Libérienne, et la Yéménite Tawakkul Karman pour leur lutte dansle domaine de la sécurité et des droits des femmes.

    Ainsi, le comité a couronné les politiciennes et activistes luttant pour la paix.

    Ellen Johnson-Sirleaf, élue en 2006,
    est la première femme devenue présidente dans son pays et en Afrique.

    Leymah Gbowee est la femme qui avait débuté
    le mouvement féminin contre la guerre civile
    qui avait duré 14 ans.

    Quant à Tawakkul Karman, elle signifie le Printemps arabe. Elle est l'un des leaders des protestataires yéménites réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh. Journaliste, écrivaine et activiste des droits de l'Homme, elle était devenue le symbole de la résistance yéménite grâce à ses discours prononcés à Sanaa. Elle a affirmé que ce prix était une victoire pour les protestataires yéménites.

    A LIRE

    ONU FEMMES salue le Prix Nobel de la Paix pour des femmes dirigeantes 

    http://www.koaci.com/articles-70762

     

  • LE «BOXING CLUB» DE JERUSALEM OU LE RING DE LA PAIX

    GUERSHON LUXEMBURG
    HOMME DE PAIX
    «Le club est ouvert à tous, juifs, arabes, femmes et hommes, religieux ou laïcs, et ici tout le monde se sent chez soi», assure le fondateur, Guershon Luxemburg


    Le «Boxing Club» de Jérusalem ou le ring de la paix


    Shatha Yaish-Agence France-Presse
    Jérusalem

    Le public se presse autour du ring où un Israélien et un Palestinien guettent la faille pour porter le coup qui enverra l'adversaire au tapis. Dans un club de boxe de Jérusalem, les amateurs du noble art oublient l'espace de quelques rounds le conflit entre les deux peuples.
    Quelques minutes plus tard, le combat est fini et les deux jeunes gens s'étreignent avant de se séparer et de partir chacun de son côté.

    Le local est installé dans un ancien abri antibombes mal aéré du secteur ouest de Jérusalem, où, malgré la chaleur étouffante, les sportifs des deux bords se rencontrent deux fois par semaine, se libérant du poids des réalités politiques de la Ville sainte.

    Israël a occupé et annexé depuis 1967 Jérusalem-Est, revendiquée par les Palestiniens qui veulent y établir la capitale de l'État auquel ils aspirent.

    «Le club est ouvert à tous, juifs, arabes, femmes et hommes, religieux ou laïcs, et ici tout le monde se sent chez soi», assure le fondateur, Guershon Luxemburg.

    Le «Boxing Club» de Jérusalem a été créé en 1981 par cet ancien champion de boxe immigré en Israël en 1972 après avoir quitté ce qui était alors la république soviétique d'Ouzbékistan.

    De l'étuve souterraine montent le bruit sourd des gants de cuir et le bourdonnement des ventilateurs qui tentent de brasser l'air lourd et poisseux.

    Dès l'entrée, une affiche géante de Mohamed Ali, le légendaire boxeur noir américain, donne le ton. Et sur les murs, on découvre des milliers de photos et de certificats témoignant du passage de ceux qui se sont entraînés ici.

    «Guershon est comme un père pour tout le monde», assure Ramzi Srour, 19 ans, un Palestinien du quartier de Jebel Moukaber, à Jérusalem-Est. Il s'entraîne ici depuis l'âge de huit ans.

    «À l'extérieur, les Israéliens sont peut-être nos ennemis, mais ici c'est très différent, explique-t-il, récusant l'idée qu'il puisse se sentir plus motivé face à l'un d'entre eux. «Sur le ring, je veux gagner, que mon rival soit juif ou arabe».

    En trente ans de travail exténuant, Guershon Luxemburg, barbu et portant la kippa des juifs religieux, n'a rien perdu de son enthousiasme, et veut promouvoir non seulement la tolérance, mais aussi l'amitié.

    «Il ne s'agit pas simplement de s'entendre, c'est bien plus que ça: ici, nous sommes des amis, formant un seul corps», affirme-t-il.

    «J'ai grandi à Tachkent et ma famille venait d'URSS, où plus de cent peuples coexistaient» souligne-t-il. «Ici, au club, on peut constater comme il est facile de s'entendre avec tout le monde».

    «Ce qui compte, c'est de se rencontrer sans crainte. Peu importe comment, par le sport ou la musique, pour découvrir qu'en face de vous il y a un être humain et non un chien, un loup ou un animal», explique-t-il.

    À l'instar de Ramzi Srour, un jeune juif religieux, Akiva Finkelstein, 16 ans, affirme lui aussi que son unique objectif est d'«être le meilleur». Il a déjà emporté sept fois le titre de meilleur jeune boxeur d'Israël.

    Pour lui aussi, la boxe est un moyen de jeter des ponts entre les deux peuples. «Ici, c'est comme si nous étions un seul peuple», «mais tout le monde ne boxe pas», regrette-t-il.